Grande Mosquée de Damas/Mosquée des Omayyades (96/715)

 

 

 

Localisation : quart nord-ouest de la vieille ville, anciennement Temple de Jupiter et basilique.

Visite en 2001, 2006, 2008, 2009.

 

 

 

Réf :

Creswell (1932)

Dussaud (1922), p.219-250

Guérin (1882), I, p.414-418

Korn (2004), n°7, 12, 33, 64, 82, 94, 99, 110, 180, 217

Meinecke (1992), 4/142, 9C/211, 9C/400, 25A/26, 26A/26, 29/18, 42/123

Porter (1855)

Wilson (1881), p.386-392

 

Akili (2009), n°6-19, p.75, 77, 228-229

Mayer (1933), p.173, 201

Mols (2006), n°16, 29, 31, 57

RCEA 3343, 3466, 3596, 3821, 4196, 4424, 4638, 5547b, 5649, 784004

Sauvaget (1932), n°12

Sauvaget (1948), n°37, 38, 39, 41, 42, 44, 45

 

 

 

Historique

 

Période pré-Ayyûbide

La Grande Mosquée de Damas ou mosquée des Omeyyades est l’œuvre du calife omeyyade al-Walîd (r.86/705-96/715), sa construction débute en 86/705, elle est achevée par le successeur d’al-Walîd, le calife Sulayman (r.96/715-99/717). Ses proportions architecturales et son décor de mosaïques[1] en feront sa renommée.[2]

Cette mosquée s’élève sur un site précédemment construit : au 10e/9e av J.C un temple dédié au dieu Araméen Hadad est élevé sur cet emplacement, il est remplacé par un temple dédié à Jupiter Damascain au 1er s av JC.

En 379 la ville convertie au christianisme est dotée d’une basilique dédiée à Saint Jean Baptiste, celle-ci est achevée à la fin du 4e siècle.[3] Aujourd’hui encore, la Grande Mosquée conserve dans son architecture de nombreux vestiges de ces différentes périodes, notamment le mur extérieur sud (ill.64-69) et la base quadrangulaire des minarets (ill.58, 59).

Après la conquête arabes en 14/635, le site est, pour un temps, partagé entre Chrétiens et Musulmans, finalement le calife al-Walîd récupère entièrement l’espace et construit sa mosquée. Durant la période Omeyyade et Abbasside, la mosquée est secouée par plusieurs séismes (131/749 et 233/848 notamment), et fait l’objet de travaux de restaurations et d’embellissement dont les plus importants sont l’œuvre du sultan Malikshâh en 475/1082, ces travaux sont attestés par des inscriptions de restaurations.[4] D’autres phases de restaurations, datées 503/1108[5] et 514/1118[6], sont attribuées à l’atabeg Tughtakîn et deux autres inscriptions datées 575/1179 (inscription n°1, ill.50)[7] désignent Saladin comme autre commanditaire de travaux. Le séisme de 552/1157 et les deux incendies de 562/1166 et 570/1174 ont aussi sûrement nécessité des travaux de restaurations.

 

Période Ayyûbide

L’historien Ibn Shaddad[8] rapporte que Saladin a chargé le qadi Muhyi al-Dîn Abû’l-Ma’alî Muhammad ibn ‘Alî al-Qurashî d’effectuer des travaux de rénovation dans la mosquée des Omeyyades ; le revêtement en marbre, les mosaïques d’or et un revêtement ou une balustrade du soi-disant « Dôme de l’Aigle » sont restaurés, tout comme les arcades de soutien et le front du pignon. Cependant, l’année 585/1189 donnée par Ibn Shaddad doit être corrigée en 575/1179 car deux inscriptions attachées aux piliers du transept se réfèrent aussi au renouvellement du revêtement en marbre. Ces deux inscriptions nomment Saladin, l’une en l’année 575/1179, l’autre nommant le qadi Muhyi al-Dîn Abû’l-Ma’alî Muhammad ibn ‘Alî al-Qurashî. La première inscription datée 575/1179 est conservée au Musée National avec un panneau du même format portant la sourate du Trône (II, 255-256) et qui peut probablement être attribué à la restauration sous Saladin (inscription n°1, ill.50). Il a aussi fondé une zawîya malikite à l’intérieur de la mosquée, celle-ci était séparée du reste de la salle de prière par des grilles en bois, sa mention par ibn Jubair[9] lors de son séjour à Damas en 580/1184 constitue le terminus ante quem pour cette construction.

 

Au début du règne des Ayyûbides, la mosquée est frappée par deux forts séismes en 597/1201 et 598/1202, et perd deux de ses minarets. Le sultan al-‘Adîl, alors maître de Damas de 592/1196 à 615/1218, entame une campagne de restaurations en 602/1206 qui va s’étaler jusqu’en 614/1217 :

En Sha’ban 602/mars-avril 1206, les travaux de construction pour restaurer et embellir la mosquée des Omeyyades commencent sur les instructions du vizir ibn Shukr ; une arche romaine est détruite à la porte est Bâb al-Jayrûn pour ouvrir la cour afin de la paver. En shawwal/mai-juin de la même année, des segments de la couverture du dôme sont remplacés. La chaussée de la cour est achevée en 604/1208, cette même année, une horloge est installée sur le minaret al-‘Arûs (minaret nord).

En shawwal 607/mars 1211, de nouveaux panneaux de porte cloutés de bronze sont installés sur les portails de la mosquée.

Ibn Shaddad date de 607/1211 la rénovation du pavage de la salle de prière, cependant, la date d’Abû Shama[10] (confirmée par al-Maqrizi[11] et al-Nu’aimî[12]) semble plus plausible. D’après eux, les travaux commencent en 611/1214 pour le compte du sultan al-‘Adîl et du vizir ibn Shukr. En 614/1217, le gouverneur Mubariz al-Dîn Ibrahîm a lui-même placé le dernier panneau sur le portail sud-ouest.

Il semble aussi que quatre poutres en bois sont érigées pour soutenir le dôme du transept (Qubbat al-Nasr), sans plus de détails.

Après avoir réglé un différend violent entre les facultés de droit en 617/1220, l’émir Rukn al-Dîn al-Mu’azzamî[13] a veillé à ce que les hanbalites installent leur propre mihrâb dans la partie ouest de la salle de prière.

Le voyageur Evliya Celebi[14] reproduit une inscription placée à droite, à l’intérieur de Bâb Jayrûn (porte est), elle documente le renouvellement des lambris de marbre (tarkhîm) par le sultan al-Ashraf Mûsâ (r.626/1229-635/1237) en 633/1235. Une partie de ces mêmes travaux comprenait peut-être la restauration de certaines maqsura et des arches de la salle de prière attribués à al-Ashraf par ibn Shaddad.

Un incendie en 646/1248 a détruit la partie supérieure du minaret ‘Isâ (minaret est). La reconstruction a eu lieu sur les instructions du sultan as-Sâlih Ayyûb (r.643/1245-647/1249) jusqu’en 647/1249 sous la surveillance du commandant de la citadelle Shihab al-Dîn Rashîd as-Sâlihî. Selon al-‘Umarî[15], des pierres de l’ancien temenos du temple à Bâb al-Barîd (porte ouest) ont été utilisées.

 

Période Mamluk

En 658/1260 l’occupation de Damas par les troupes mongoles de Hülegü entraîne d’importants dégâts sur la Grande Mosquée. Ces dégâts sont réparés en 668/1269-1270 sous le règne du sultan al-Zâhir Baybars (r.17 dhu’l-qa’da 658/24.X.1260 – 27 muharram 676/30.VI.1277), qui fait de fréquents séjours dans la ville, sous la surveillance du gouverneur Aqqûsh al-Najibî, il fait appliquer un revêtement de marbre sur le mur nord et fait restaurer les mosaïques de la partie ouest. Par la suite quelques travaux mineurs sont effectués sur l’édifice, en 681/1282 celui-ci est touché par un incendie partant des sûq al-Labbadîn et Jayrûn, mais seuls les murs extérieurs sont endommagés.

En 699/1299-1300, Damas connaît une deuxième occupation mongole avec Ghazan Khân. La cour de la Grande Mosquée accueille les machines de jet qui bombardent la citadelle, les sûq alentours sont aussi saccagés. Après le départ des troupes mongoles, la ville est secouée par un séisme en 703/1303 puis un nouveau en 722/1323 qui nécessiteront des réparations, mais priorité sera donnée à la Citadelle et au mur d’enceinte de la ville.

 

En 712/1312, Sayf al-Dîn Tankiz al-Nâsirî[16], le nouveau gouverneur de la ville et proche du sultan al-Nâsir Muhammad[17], arrive en ville, il gardera son poste jusqu’à fin 741/juin 1340. Durant ce long mandat la ville connaît une série de travaux et d’assainissements sans précédent.[18] La Grande Mosquée n’échappe pas à des travaux qui s’étalent de 727/1326 à 730/1329, après une première phase effectuée en 719/1319 qui portait sur la restauration du revêtement de marbre et du décor des portes.

En 727/1326-1327, le revêtement de marbre du mur nord est achevé. Le 27 rabi’II 728/11.III.1328, le gouverneur Tankiz visite le chantier de restauration, devant l’importance des rénovations le gouverneur reçoit du sultan al-Nâsir Muhammad l’autorisation de procéder à des travaux de plus grande ampleur : la partie occidentale du mur qibla est entièrement démolie et reconstruite ; un mihrâb, rajouté vers Bâb al-Ziyada, est attribué aux Hanafites. Les autres mihrâb du mur qibla sont aussi réattribués.[19] Ces travaux s’achèvent en safar 729/décembre 1328, et Bâb al-Ziyada qui était jusqu’alors fermée est réouverte.[20]

La partie orientale du mur qibla reçoit un revêtement de marbre identique à la partie occidentale, une fois la totalité du mur qibla restauré, les mosaiques de verre (fusayfusâ) sont enfin ajoutées. Cette dernière phase datée 730/1330 marque la fin du long travail de restauration du gouverneur entamé en 719/1319, mais en shawwal 740/avril 1340 une explosion suivie d’un incendie détruit le minaret sud-est (minaret ‘Isâ) ainsi que les mosaïques restaurées durant la période précédente. A part une petite inscription, datée 734/1333, sur les boules en fer d’une ouverture grillagée (inscription n°9), il est a noter que cette longue période de travaux n’a laissé aucune autre inscription visible.

Le gouverneur Tankîz a fait construire à Damas la mosquée/tombeau al-Tankîz où il est inhumé, la madrasa Tankizîya et le tombeau Kaukaba’îya entre autre. En tant que vice-roi (na’îb al-sultana) on lui doit aussi la madrasa Tankizîya, le khân Tankîz, le sûq al-Qattanîn et autres édifices à Jérusalem ainsi que plusieurs fondations ou restaurations sur tout le territoire.[21]

Entre la mort du gouverneur Tankiz en 741/1340 et l’arrivée des troupes mongoles de Timur en 803/1400 il y a peu de renseignements sur d’éventuels travaux. Une inscription datée 784/1382 (inscription n°10) mentionne la reconstruction du grand dôme par un certain al-Malik al-‘Adîl, fils d’al-Nâsir, une autre phase de travaux est aussi mentionnée en 788/1386 sans plus de détail, et en 795/1392 un incendie touche l’édifice.

 

L’année 803/fin 1400 marque la terrible invasion des troupes de Timur[22], l’armée du sultan al-Nâsir Faraj[23] est vite submergée et Damas est occupée et saccagée. La Grande Mosquée n’y échappe pas ; elle est incendiée du 1er au 3 sha’ban 803/17-19.III.1401 et les vantaux de bronze habillant les grandes portes d’accès sont pillés. Le départ de Timur l’année suivante laisse la ville dans un piteux état.[24]

Presque un an plus tard, en rajab 804/mars 1402, la cour de la Grande Mosquée accueille à nouveau la prière. Les premières réparations interviennent en ramadan 805/avril 1403 avec l’installation d’un nouveau toit sur la partie nord-ouest de la cour.[25] En sha’ban 806/mars 1404 les balustrades (darâbizîn) sont installées dans la salle de prière et dans la maqsura ; et en rabi’II 807/novembre 1404 un nouveau minbar est installé dans cette maqsura.

Les travaux se poursuivent sous le gouverneur Shaykh al-Mahmudî[26] et sous l’émir Nawrûz al-Hafizî[27] ; ils sont mentionnés[28] sur les inscriptions datée 808/1405 sur Bâb Jayrûn (inscription n°12, ill.41-45) et datée 809/1406 sur Bâb al-‘Amarah (inscription n°13, ill.46-49). Nawrûz est aussi à l’origine de réparations, consécutives au passage de Timur, à la Citadelle et de remaniement à la mosquée Yalbughâ à partir de 809/1407. Il meurt exécuté le 21 rabi’II 817/10.VII.1414.

L’inscription sur Bâb al-Jayrûn mentionne le sultan al-Mansûr ‘Abd al-‘Azîz qui reste sur le trône quelques semaines seulement (26 rabi’ I 808/21.IX.1405 – 5 jumada II 808/28.XI.1405) donnant ainsi une date approximative pour ces travaux. La porte nord, Bâb al-‘Amarah, est réparée au nom du sultan al-Nâsir Faraj[29] par l’émir Nawrûz al-Hafizî. Il y a peu d’indices sur la restauration des vantaux de la porte sud, Bâb al-Ziyada, cette porte ouvrait sur un marché qui retrouve son activité en sha’ban 816/novembre 1413. Tout comme la porte nord, restaurée en même temps que son marché, on peut supposer qu’il en soit de même pour la porte sud.

La salle de prière est restaurée à partir de rajab 815/novembre 1412. Le 9 shawwal 815/12.I.1413 le sultan al-Mu’ayyad Shaykh se rend à la Grande Mosquée lors de sa visite à Damas et ordonne la pose de placage de marbre (tarkhîm) sur les murs est et ouest, ce décor de marbre semble achevé lors de sa seconde visite en rajab 819/octobre 1415. D’après le long bandeau inscrit courant le long du portique nord et ouest (ill.51, 52), les travaux de l’intérieur semblent définitivement achevés en safar 819/avril-mai 1416 et l’année suivante l’édifice a retrouvé toute sa splendeur. Toutefois les biens de waqf de l’édifice sont insuffisants et le sultan va prendre des mesures pour les restaurer.[30]

D’autres restaurations entreprises en 819-820/1416-1417 sous l’émir Altinbugha al-‘Uthmanî[31] sont documentées par l’inscription de la porte sud de Bâb al-Barîd (inscription n°14, ill.39). Cette même année, toutes les portes latérales de Bâb al-Barîd et de Bâb Jayrûn sont ouvertes ou réouvertes.

Longtemps gouverneur de la ville sous le nom de Shaykh al-Mahmudî, le sultan al-Mu’ayyad Shaykh, a amorcé la reconstruction de la ville intra-muros et surtout des marchés entourant la Grande Mosquée lors de ses mandats de gouverneur. Il va aussi personnellement investir dans des biens qui seront intégrés au waqf de la Grande Mosquée en 823/1420 et augmenter ainsi les revenus nécessaires pour les travaux.[32]

A la mort du sultan le 8 muharram 824/13.I.1421, l’essentiel des restaurations est achevé.

Après une crise de succession l’émir Barsbay accède au pouvoir en rabi’II 825/avril 1422, ce nouveau sultan al-Ashraf Barsbay, qui n’a pas autant d’affinité avec Damas que son prédécesseur, va laisser la ville aux mains de son vice-roi Sudûn ibn ‘Abd al-Rahman. Les réparations finales auront lieu en 833/1430.

 

La Grande Mosquée ne semble pas connaître d’autres travaux de rénovation jusqu’au terrible incendie de rajab 884/octobre 1479 qui détruit le sanctuaire et son décor de marbre, le vestibule, le dôme et le minaret sud-ouest.[33] Le sultan al-Ashraf Qaitbay (r.6 rajab 872/31.I.1468 – 27 dhu’l-qa’da 901/7.VIII.1496) entreprend alors une vaste campagne de restaurations avec, en dhu’l-hijja 885/mars 1481, le renouvellement des vantaux de bronze de la porte sud, Bâb al-Ziyada, cette campagne s’achève en 893/1488 par la reconstruction du minaret sud-ouest, dit de Qaitbay.

 

Outre les inscriptions de fondations et de restaurations, la Grande Mosquée présente une importante collection de décrets gravés, la plupart du temps, sur les colonnes du vestibule de Bâb al-Barîd à la vue de tous. Datés de 836/1432 à 882/1477, ils abolissent les taxes et les pratiques jugées injustes qui pèsent sur le commerce et les habitants de la ville (inscriptions n°11, 15-29, ill.25-38).

 

Le Ier ramadan 922/28.IX.1517, le sultan Ottoman Selim Ier fait son entrée à Damas, après avoir vaincu les troupes Mamluk en rajab 922/août 1516. La ville change de maître et va devenir le centre d’un pachalik[34] au sein de l’immense Empire Ottoman. Pendant cette longue période, la Grande Mosquée connaîtra deux grandes catastrophes majeures ; le séisme de 1759 et le grand incendie d’octobre 1893.

 

 

 

Epigraphie

 

Tableau de concordances des inscriptions de la GM.

 

575/1179. Texte du Coran et de construction 2x10 lignes sur 2 plaques de marbre (60x87) anciennement fixées sur le pilier nord de la grande coupole, auj. au Musée National (ill.50).[35]

« xxx Coran IX, 18. Le revêtement de marbre de ces deux piliers a été refait durant les jours de notre maître al-Malik al-Nâsir Abul-Muzaffar Yûsuf, fils d’Ayyûb, vivificateur de l’empire de l’émir des croyants, que Dieu fasse durer ces jours ! Cela (fut achevé) dans les mois de l’année 575 de l’Hégire du prophète (1179) ».

 

 

589/1193. Acte de waqf 9 lignes (50x60) sur le portique nord (inscription n°1).[36]

« L’imam Nâsih al-Dîn al-‘Abdî, fils de Mahmûd, - que Dieu agrée de lui (cette œuvre) ! – a constitué waqf le quart du village de Darbull, de la province (?), et l’immeuble du funduk qu’il a fondé à l’extérieru de Bab Sharqî, en faveur des récitateurs du Coran, choisis, sachant le Coran par cœur, hanéfites, chacun d’eux récitant un septième du Coran à l’aube de chaque jour, dans cette maksura, instruisant les enfants, xxx, (?), suivant ce qui est mentionné dans l’acte de waqf, déposé dans la (maksura). Cela (a été achevé) en l’année 589 (1193) ».

 

 

601/1205. Acte de waqf 6 lignes (70x60) sur le portique ouest (inscription n°2).[37]

« L’avide de la miséricorde de Dieu, le pèlerin Ilyas, fils de Bishara, fils d’Abûl-Hasan, a constitué waqf, la totalité du verger, délimité et décrit, dans le village de Kfar Susa ; - la moitié et le huitième des champs qui se trouvent sous xxx ; en faveur de la maksura orientale des hanafites, connue sous le nom de maksura d’ibn Saiyar. C’est un waqf destiné à fournir le pain et le vêtement, selon ce que jugera l’indentant, d’après l’acte de waqf. Cela (a été achevé) en jumada I de l’année 601 de l’Hégire (janvier 1205) ».

 

 

615/1218. Acte de waqf 10 lignes (90x80) à l’angle NE du mur est (inscription n°3).[38]

« L’avide de la miséricorde de Dieu, le général Isma’îl, fils de Sulaiman, fils d’Aidakîn (?), a constitué waqf, au nom du pèlerin Ilyâs, fils de Bishara, fils d’Abul-Hasan, la totalité de ce qu’il a acheté avec le tiers de sa fortune, fixé dans ce but par testament, à savoir, à Damas et dans sa banlieue : - une maison au Darb al-xxx (?), du côté du Darb al-Raihan ; - quatre parts, un tiers et un quart, de vingt-quatre parts, de chacune des trois boutiques, au Sûk al-A[sa]ki[fa] le Vieux ; - le huitième du funduk et les dix boutiques xxx (?) connues sous le nom de xxx ; - le tiers de xxx, connue sous le nom d’al-Tira, xxx en faveur des pauvres et des indigents xxx le vêtement xxx 615 (1218) ».

 

 

622/1225. Texte de fondation non localisé (inscription n°4).[39]

« Voici ce qui a été constitué waqf et immobilisé par l’esclave avide de Dieu, Taj al-Dîn Ahmad, fils de ‘Isa Abul-Khair, à savoir : - la totalité du verger connu sous le nom du fondateur dans le village de Kfar Susa ; - la parcelle du champ d’ibn Muhibb al-Dîn ; - la parcelle connue sous le nom du champ d’ibn Hasan ; - en faveur de l’entretien de la maksura orientale, à titre d’œuvres bonnes et pies, que Dieu agrée de lui (cette œuvre) ! Cela (a été fait) dans le mois de rabi’II de l’année 622 (avril 1225) ».

 

 

639/1241. Texte de fondation 14 lignes (60x80) sur le 1e pilier est du portique nord (inscription n°5).[40]

« xxx Voici ce qui a été constitué waqf et immobilisé par l’esclave avide du pardon de son seigneur, le docte imam, la preuve des Arabes, Taj al-Dîn Abul-Yumn Zaid, fils d’al-Hasan, al-Kindî, que Dieu agrée de lui (cette œuvre) et lui donne en récompense le paradis !  Il a constitué waqf et immobilisé : - trois vingt-quatrièmes du funduk et du bain ; - les dix boutiques connues sous le nom [de fun]duk des Aleppins ( ?), fondé par ibn Isra’îl, (dont les revenus) seront dépensés durant les nuits des vendredis de rajab, de sha’ban et de ramadan, pour les vêtements et autres choses ; - une maison complète dans le quartier des Persans, en faveur de quatre professeurs de lecture du Coran, qui liront xxx ( ?) le Coran chaque nuit, après la prière du soir. xxx [Il a constitué waqf] en faveur des lecteurs une chambre d’étage dans la ruelle susdite xxx le 20 rabi’II de l’année 639 (28.X.1241) ».

 

 

655/1257. Acte de waqf 6 lignes (60x60) dans le portique nord (inscription n°6).[41]

« xxx Waqf de l’émir xxx al-Dîn xxx fils de l’émir ‘Izz al-Dîn Yâkût al-Nâ[sirî] xxx al-Sa’îdî, que Dieu ait pitié de lui ! - la totalité des quatre lots, qui forment le sixième indivis du [jardin] de la coupole connue sous le nom de xxx en l’année 655 (1257) ».

 

 

n.d. Texte de fondation 6 lignes sur la mosaïque du porche ouest (inscription n°7).[42]

« xxx [ceci a été fait] par ordre de notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir, le savant, le juste, le champion de la foi, le combattant, l’assisté de Dieu, le victorieux, le guerrier, le vainqueur, Rukn al-dunyâ wa’l-dîn Baibars, qui ordonne d’entretenir et de refaire les (biens-) waqfs, l’associé de l’émir des croyants, par ordre auquel on obéit. S’est offert [pour cela] le maître, le prince des émirs, Djamâl al-dîn Akkûsh al-Nadjibî, serviteur d’al-Malik al-Sâlih et d’(al-Malik) al-Zâhir, lieutenant du sultanat magnifié à Damas la bien gardée, xxxx ».

 

 

n.d. Texte de restauration (inscription n°8).[43]

Texte non disponible.

 

 

734/1333. Texte de restauration 9 lignes sur les boules d’une grille en fer (inscription n°9).[44]

« Refait durant les jours de notre maître le sultan al-Malik al-Nâsir Nâsir al-dunyâ wa’l-dîn Muhammad, fils de Kalâwûn, - que Dieu éternise sa royauté ! – sur la haute injonction, noble ( ?), xxxx – que Dieu [glorifie] ses victoires ! – dans le mois d’al-mu[harram de l’année 7]34 (septembre 1333) ».

 

 

784/1382. Texte de construction 6 lignes sur la pierre rectangulaire d’un pilier (inscription n°10).[45]

« Basmalla. Cette coupole bénie a été construite dans un dessein de bonne œuvre et bienfaisance abondante, dans l’espoir de la satisfaction du Roi illustre, par al-Malik al-‘Adîl, le combattant de la foi, le roi, fils du roi, notre maître le sultan al-Nâsir – que sa victoire lui soit fortifée. Ceci [eut lieu] en l’année 784 des années de l’hégire du Prophète – bénédiction et salut les meilleurs sur lui ! /1382-1383 ».

 

 

802/1400. Décret 11 lignes sur la colonne nord (n°4) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°11).[46]

« Au nom… Il a été décrété par ordre élevé de notre maître l’émir grand, souverain, notre chef Sayf al-Dîn Sûdûn le Porte écritoire, représentant de l’auguste sultanat à Damas, que Dieu garde ! – Dieu glorifie ses victoires ! – que serait gravée l’abolition de la redevance susdite établie, au profit du délégué de l’auguste police des marchés, sur ceux qui lavent et portent les morts des Musulmans. Conformément au décret auguste du sultan al-Malik az-Zâhir [ : Dieu l’enveloppe de sa miséricorde et de son agrément ! Quiconque s’efforcera de la faire rétablir, ou s’y prêtera, que la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes soit sur lui ! Et que ce bienfait soit inscrit au nombre des bonnes œuvres de notre maître le sultan : Dieu fasse durer à jamais son autorité souveraine et range toute la terre sous son pouvoir….] »

 

 

808/1405. Inscriptions sur les registres supérieurs et médians des vantaux droit et gauche de Bâb Jayrûn (inscription n°12, ill.41-45).[47]

« Gloire à notre maître, le sultan al-Malik al-Nasser, puisse sa victoire être glorifiée / Gloire à notre maître, le sultan al-Malik al-Mansûr, puisse sa victoire être glorifiée / Cette porte bénie a été faite durant les jours de notre maître, le sultan al-Mansûr Abû’l-‘Azîz, puisse sa victoire être glorifiée / sous l’ordre du très haut Seigneur, shaykh al-Khassakî, puisse sa victoire être glorifiée »

 

 

809/1406. Inscriptions sur les registres médians et inférieurs des vantaux droit et gauche de Bâb al-‘Amara (inscription n°13, ill.46-49).[48]

« Dieu, l’Unique. Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux, entrez (dans la mosquée) / en paix et en sécurité. Cette porte bénie a été renouvellée durant le mois de Dieu al-Muharram en l’année 809 (juillet 1406) / Cette porte bénie a été faite par ordre de notre maître, le sultan, al-Malik al-Nasser Faraj ibn Barqûq, durant les jours de notre seigneur, le gouverneur général [Nawrûz] »

 

 

819-820/1416-1417. Inscriptions sur les vantaux de la porte sud de Bâb al-Barîd, 2 fois par symétrie (inscription n°14, ill.39).[49]

« Sur ordre noble de / Dieu / Altunbughâ al-‘Uthmanî / al-Mu’ayyad Abû’l-Nasr Shaykh »

 

 

836/1432. Décret 16 lignes sur la face sud de la colonne nord-est (n°5) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°15, ill.31, 35).[50]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. Dieu Tout-puissant a inspiré notre maître honorable le sultan al-Ashraf Abu’l-Nasr Barsbay - puisse Dieu perpétuer son autorité - concernant les intérêts professionnels de ses sujets, que la vente au peuple de Damas du sucre obtenu par les fonctionnaires de son noble bureau leur nuisait. Donc, le décret honorable ... au bureau de notre maître, gouvernant des Princes, avocat du noble royaume à Damas - puisse Dieu honorer ses partisans - soumis par le serviteur qui a besoin de la générosité de Dieu Tout-puissant, Muhammad ibn al-Merfaq - puisse Dieu lui pardonner - d’annuler le grief. Le sucre ne leur sera plus vendu éternellement. Ceci devrait être inscrit à la mosquée des Omeyyades, à la porte de la citadelle victorieuse et sur la porte de la maison de justice honnête. Il devra être épargné de cela pour toujours, afin d’assurer le pardon de Dieu, jusqu'à ce que Dieu hérite de la terre et ce qui est dessus ; car Il est le meilleur héritier. Si cela devait être modifié après avoir été entendu, le péché tombera sur ceux qui le modifieront. Dieu entend et sait tout. La malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes soit sur ceux qui agissent pour négliger cet ordre ou faire quoique ce soit qui en diffère. Puisse Dieu bénir Muhammad, sa famille et compagnons et leur donner la paix » 

 

 

837/1434. Décret 12 lignes sur la face ouest de la colonne sud (n°3) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°16, ill.35).[51]

« Au nom…. A la date du 4 shawwal, en l’année 837 (14 mai 1434) parvint à notre maître le roi des émirs, gouverneur-général de la province de Damas – que Dieu garde ! – Qasruwah al-Ashrafî – le Très Haut glorifie ses victoires ! – le décret auguste, élevé, de notre maître le sultan al-Malik al-Ashraf Abû n-Nasr Barsbay – le Très Haut fasse durer à jamais son autorité souveraine ! – abolissant ce que l’on percevait des musulmans partant (pour le Pèlerinage) et des autres allant vers le noble Hedjaz ; que cela reste à jamais aboli au profit des gens de Damas, des Alépins, des Arméniens et des autres Musulmans. Et il a décrété que ce bienfait serait gravé jusqu’en la fin….. les nuits et les jours. Que la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes soit sur quiconque instituera à nouveau quelque chose à ce sujet après cette abolition, ou s’efforcera de le rétablir. Que ce bienfait soit inscrit  au compte des bonnes œuvres de notre maître le sultan : Dieu fasse durer à jamais son autorité souveraine et soumette à son pouvoir toute la partie habitée de la terre ! Et louanges à Dieu dans son unicité ! »

 

 

838/1435. Décret 13 lignes sur la face nord de la colonne sud (n°3) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°17, ill.35).[52]

« Louanges à Dieu qui fait cesser l’affliction ! A la date du 27 du mois de Ramadan, dont la valeur est respectée, en l’année 838 (26 avril 1435), parvint à notre maître Sa très auguste Altesse Sayf al-Dîn Qasruwah, gouverneur-général de la province de Damas, un décret auguste de notre maître le sultan, le roi équitable, Sayf ad-dunyâ wa’d-dîn al-Malik al-Ashraf Abû’n-Nasr Barsbay – que sa victoire soit glorieuse ! – contenant l’ordre d’abolir l’abus introduit au temps de l’émir Sûdûn min ‘Abd al-Rahmân, précédemment gouverneur-général de la province de Damas, à savoir le retrait au sommelier de toute autorité et de toute compétence sur les fon[tainiers], les balayeurs de rues et les maîtres du bâtiment de Damas et d’ailleurs, - que l’on rétablisse les canalisations d’eau là où elles se trouvaient sans obliger à acheter à prix d’argent l’autorisation de le faire, - et abolissant la rimaya sur les ouvrages partiteurs : abolition durant à jamais, se perpétuant tant que passeront des siècles et des jours ! Que la malédiction de Dieu et de tous les hommes soit sur quiconque rétablira [cet abus ou s’efforcera de] supprimer cette abolition ».

 

 

842/1438. Décret bandeau sur le mur sud entre la porte de la mosquée et la porte du sûq al-Qabâqîbîya (inscription n°18).[53]

« Au nom…. A la date du 9 jumada II, en l’année 842, dont Dieu rende la fin bonne (27 novembre 1438), fut promulgué le décret auguste, élevé, de notre maître le sultan al-Malik az-Zâhir Sayf al-Dunyâ wa’d-Dîn Abu Sa’id Jaqmaq – le Très Haut fasse durer à jamais son autorité souveraine et son pouvoir ! – abolissant la himâya instituée au détriment du waqf de l’auguste mosquée des Omeyyades et affectée à l’office de grand-porte-écritoire à Damas : que cette (décision) ne soit pas altérée par les nuits et les jours ! ‘Dieu nous suffit : on ne saurait se reposer sur un meilleur’. Ecrit par Sharaf, fils de l’é[mir]…. »

 

 

844/1440. Décret 11 lignes sur la face sud de la colonne nord-ouest (n°6) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°19, ill.32, 36).[54]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux : a la date du 20 rajab, de l’année 844, est arrivé le noble décret de notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir Jaqmaq - puisse Dieu perpétuer son autorité - dans les mains de notre Seigneur, Roi de Princes du bureau de Jalban al-Zâhirî le protecteur du royaume Damascain - puisse Dieu honorer ses partisans - ordonnant l'annulation du poste de shaykh dans la ville de Damas, la bien gardée, et ses marchés. N'importe quelle contestation parmi le peuple devrait être jugée devant le représentant de Damas, les juges, ou les huissiers. Le commandant de la citadelle de Damas ne devra pas se prononcer en faveur d'un citoyen Damascain, ni parler en son nom à quelqu'un concernant les intérêts d’ici ou de ceux de ses habitants selon la vieille coutume. Louanges à Dieu dans son unicité »

 

 

852/1447. Décret 11 lignes sur la face nord de la colonne sud-est (n°2) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°20, ill.29, 36).[55]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. Louanges à Dieu, Seigneur de l'univers. Paix et bénédictions soient sur notre seigneur Muhammad, sa famille et tous ses compagnons. Le 18 muharram 852, notre grand maître, le sultan, al-Malik Abu Sa'îd Jaqmaq a ordonné l'annulation des péages rassemblés pour le noble état à Damas venant du tannage, des tissus Homsî, des vêtements de confection, du coton, et de la vente de concombres, d’aubergines, des blanchisseries, des propriétaires d’animaux, des porteurs, de la teinturerie de coton à la mosquée al-Aqsab, des commerçants de produits laitiers, des vendeurs de cordes, des forgerons, des vendeurs d’huile à l'est, sur le chemin de Ba’albek, des vendeurs de yaourt, de graisses, de produits alimentaires frits et des travailleurs des abattoirs, du revenu d'agence, des deux tiers de l'aumône, de la laine tondue, du cuir de buffle, sauf ce qui est fourni au bureau représentatif à Damas la bien gardée. Louanges à Dieu, seigneur de l'univers et que la paix et les bénédictions soient sur notre seigneur Muhammad et sa famille. Maudit soit celui qui essaye de réimposer de tels péages et maudit soit son père »

 

 

852/1447. Décret 8 lignes sur la face est de la colonne sud-est (n°2) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°21, ill.27, 36).[56]

« Dans le mois de jumada I, de l’année 852, est arrivé le noble décret de notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir Abû Sa’îd Jaqmaq – puisse Dieu perpétuer son règne - annulant la taxe sur la soie vendue à Damas et les dates, les noix de galle, les citrons, le poisson, les produits alimentaires locaux, le henné au marché des esclaves, le tissu égyptien et un tiers des taxes rassemblés dans les abattoirs et ceci est stipulé dans les annales de l'état juste ; et que les bénédictions de Dieu soient sur Muhammad et ses parents et ses compagnons »

 

 

855/1450. Décret 11 lignes sur la face nord de la colonne nord-ouest (n°6) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°22, ill.33, 36).[57]

« Louanges à Dieu, seigneur de l’univers. A la date du 19 ramadan, de l’année 855, est arrivé le noble décret du sultan al-Malik al-Zâhir – puisse Dieu perpétuer son règne – adressé à notre maître, monarque des princes Jaqmaq – puisse Dieu honorer ses partisans – annulant les griefs de Kerak, la ville de Noah – paix sur lui – et les vieilles douanes imposées à eux par l’ancien chef huissier à Damas, ainsi que les actions, les taxes et les impôts fonciers. Rien ne devrait être imposé à aucun d’entre eux ; et quiconque prendrait injustement un seul dirham violerait ce noble décret »

 

 

858/1453. Décret 8 lignes sur la face ouest de la colonne sud (n°3) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°23, ill.30, 37).[58]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. A la date du 20 rajab, de l’année 858, est arrivé le noble décret depuis le bureau du sultan, al-Malik al-Ashraf Inâl – puisse Dieu tout-Puissant lui accorder la victoire – stipulant l’annulation des taxes pour le noble état à Damas, la bien gardée, et supprimant le contenu du décret précedent de Jaqmaq en l’année 852 ceux-ci sont les articles inscrits sur les deux colonnes à côté de cette colonne, à l'ouest, pour invoquer à tout moment les bonnes prières des Musulmans. Maudit soit celui qui change quoi que ce soit à cela »

 

 

863/1458. Décret 12 lignes sur la face ouest de la colonne sud-ouest (n°1) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°24, ill.26, 28, 37).[59]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. A la date du vendredi béni, du 18e jour du mois de rabi’I 862, le noble, précieux décret du garant Qaitbay al-Hamzawî al-Ashrafî, défenseur du noble royaume de Damas – puisse Dieu honorer ses partisans – prévoit l’annulation du contrôle des prix dans les sûq, moulins et autres endroits à Damas ; et abroge les taxes sur les commerçants, employés, artisans, personnes âgées et autres. Pas un seul dirham, ni aucune taxe mensuelle ne devra être perçus d’eux. Maudit soit celui qui renouvellerait de telles taxes ou essayerait de les renouveller, et maudit soit son père par Dieu, les anges et tous les hommes. Louanges à Dieu. Puisse Dieu bénir et saluer notre seigneur Muhammad, ses parents et compagnons »

 

 

864/1460. Décret 13 lignes (70x130) sur la face est de la 4e colonne de l’entrée nord (inscription n°25).[60]

« Au nom…. A la date du vendredi 20 rabi’ II 864 (13 février 1460), Son Altesse noble, auguste, notre maître Sayf al-Dîn Jânim al-Ashrafî, gouverneur-général de la province royale de Damas (puisse Dieu glorifier ses victoires !), a décrété l’abolition de cette taxe illégale connue sous le nom de ‘mensualité de la police des marchés’, ainsi que de la ‘mensualité des tanneries’ imposée, au profit du titulaire de l’office de porte-babouches, aux musulmans et aux protégés légaux habitant Damas (puisse Dieu la garder !) et ses environs, ainsi qu’aux gens des métiers et aux…. ( ?). Que l’on ne leur impose plus le versement d’une somme, si minime soit elle, conformément à ce qu’il a été décrété. Puisse cette décision demeurer valable aussi longtemps qu’il existera des nuits et des jours ! (Elle a été prise) par désir de (se conformer à) la parole du Véridique, de Celui en qui on croit (sur lui les bénédictions et les saluts les plus éminents !) ‘Celui qui aura eu une bonne conduite en recevra le salaire et le salaire des actions de ceux qui l’auront imité jusqu’au jour de la Résurrection ; celui qui aura une mauvaise conduite en supportera le poids et le poids des actions de ceux qui l’auront imité jusqu’au jour de la Résurrection’ – En conséquence, que tous ceux qui seront investis de la police des marchés et de l’office de porte-babouches se conforment à ce qui a été décrété. Quant à celui qui contreviendrait à cet ordre, ou renouvellerait ces (abus), qu’il soit maudit de Dieu, des anges et de tous les hommes ! – Puisse Dieu bénir notre seigneur Mahomet, ainsi que sa famille et ses compagnons, et les saluer ! »

 

 

868/1464. Décret 16 lignes sur la plaque de marbre (90x150) apposée contre un pilier du mur sud à l’entrée de la salle de prière, à Bâb al-Barîd (inscription n°26, ill.34, 38).[61]

« Au nom…. A la date du mois de sha’ban l’anobli, en l’année 868 (10 avril au 8 mai 1464) furent promulgués les décrets du sultan al-Malik az-Zâhir Abû-Sa’îd Khushqadam – Dieu rende puissants son sultanat et sa victoire ! – (adressés) à notre maître le roi des émirs, gouverneur-général de la province de Damas, que Dieu garde !, à l’émir grand chambellan de cette ville, aux seigneurs cadis et aux émirs – Dieu fortifie par eux la religion ! – leur enjoignant d’ordonner la suppression des pratiques répréhensibles et l’abolition des choses illicites et des turpitudes et d’en effacer toutes traces, de supprimer les cabarets et de répandre le vin (qui s’y trouve), d’expulser de Damas les femmes de mauvaise vie ou de les empêcher de circuler ; d’abolir la redevance imposée à l’auguste police des marchés sous le nom de ‘mensualité’ ainsi que ce qui a été innové au détriment des marchandises importées à Damas en fait de tahjîr et de frais, et de permettre aux propriétaires de ces marchandises de les vendre là où ils voudraient ; que restent abolies, ainsi que leurs diverses modalités d’application, toutes les taxes qui avaient été supprimées sous le règne d’az-Zâhir Jaqmaq – Dieu lui rende la terre légère ! – que l’on empêche le chaf des muletiers et les gens placés sous ses ordres de s’en prendre à la paille des paysans des villages et des fermes environnant Damas – que Dieu garde ! – et qu’on purifie Damas de toutes les pratiques répréhensibles et de toutes les choses illicites. Désireux de s’assurer en tout temps la récompense attachée à la proclamation publique de cette décision, (il a ordonné) qu’à la Porte de l’émir grand-chambellan on graverait ce qu’il a ainsi décrété sur une dalle de marbre qui serait ensuite portée par des courriers de la poste jusqu’à la mosquée des Omeyyades, pour être apposée à l’un de ses piliers, afin qu’en mettant à exécution cet édit on renonce à toutes les taxes illégales de l’Islam et que ce bienfait soit à jamais inscrit au compte de ses bonnes œuvres. Et cet ordre a été obéi. Louanges à Dieu dans son unicité et que Dieu bénisse notre seigneur Mahomet, sa famille et ses compagnons et appelle sur eux la paix ! »

 

 

873/1468. Décret 5 lignes sur la circonférence de la colonne nord-ouest (n°6) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°27, ill.32, 33, 38).[62]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. A la date du mois de shawwal, en l’année 873 (1468), est arrivé le décret auguste de notre maître, le sultan, al-Malik al-Ashraf Qaytbay- puisse sa victoire être honorée – au ‘sponsor’ du royaume de Damas, fils d’al-Saifî Bek – puisse sa victoire être honorée – prévoyant l’abrogation des griefs et des épreuves infligés sur Kerak, la ville de Noah – la paix soit sur lui – dont le peuple devrait être épargné de tout paiement des anciennes taxes mensuelles-lunaires. Il devrait être jugé seulement par les gens de piété, d’intégrité et de foi, comme ordonné dans les honnêtes décrets du dernier noble Jaqmaq – puisse Dieu accorder ses jours avec miséricorde. Ceci devrait être gravé dans la mosquée des Omeyyades – puisse Dieu garder la prospère – selon les dispositions de ce décret auguste publié en sha’ban 8, de l’année 873. Les meilleures bénédictions et la paix soient sur notre Prophète »

 

 

878/1474. Décret 8 lignes sur une dalle de marbre (50x70) dans le dépôt (inscription n°28).[63]

« Louanges à Dieu. A la date de la première décade de shawwal, en l’année 878 (19 au 28 février 1474) fut promulgué le décret auguste du sultan al-Malik al-Ashraf Qaytbay – Dieu glorifie sa victoire ! – aux termes duquel il était revenu à ses oreilles augustes que d’aucuns avaient institué une taxe au détriment des Pèlerins, dans la province de Damas, et levaient 10 dirhems par chameau : son esprit auguste s’en affligea. C’est pourquoi furent promulgués les décrets augustes ordonnant que l’on abolirait cela, que l’on graverait cette décision sur une dalle de marbre, et que l’on ne s’en prendrait plus à l’héritage laissé par ceux qui viendraient à mourir sur la route des Pèlerins : qu’au contraire le juge légal en ferait le compte exact et le déposerait entre les mains de quelqu’un qui le représenterait (à cet effet) jusqu’au moment de la remettre à ses ayants-droits légaux, de telle sorte que les prières (reconnaissantes de la population) s’inscrivent sur le registre des mérites augustes. Louanges à Dieu dans son unicité, et que Dieu bénisse notre Seigneur Mahomet, les gens de sa famille et ses compagnons, et appelle sur eux la paix ! »

 

 

882/1477. Décret inachevé 6 lignes sur une dalle de marbre (80x60) dans le dépôt (inscription n°29).[64]

« Il a été décrété par l’ordre auguste du sultan al-Malik al-Ashraf Abû n-Nasr Qaytbay – Dieu fasse durer à jamais son autorité souveraine et consolide les bases de son pouvoir auguste ! – lorsque son étrier auguste s’arrêta dans la province de Damas que serait aboli le tahkîr sur les produits importés à Damas, que Dieu garde ! : huile, beurre fondu, canne à sucre, aubergines, poisson, et tous (autres) produits, et que l’on ne percevrait pas autre chose, et que ces produits pourraient être déposés là où on voudrait ; et que l’on empêcherait les bûcherons de couper les arbres des jardins sans payer leur prix…… »

 

 

893/1488. Texte de restauration banbeau au sommet du minaret sud-ouest (inscription n°30, ill.63).[65]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux : notre maître sultan al-Malik al-Ashraf Abû’l-Nasr Qaitbay – puisse son autorité victorieuse, ses troupes et ses partisans être honorer – a ordonné la restauration de ce minaret béni suite au feu qui l’avait détruit. Il a été restauré sous la supervision de notre pieux, généreux seigneur, monarque des princes, Qansûh al-Yahyawî, garant du royaume de Damas, et a été contrôlé par l’agent du bureau suprême à Damas dans le mois de dhu’l-hijja de l’année 893 »

 

 

933/1527. Inscriptions sur les registres médians des vantaux droit et gauche de Bâb al-Barîd (inscription n°31, ill.39).[66]

« Par la grâce et la générosité implicite de Dieu…. l’Unique, le Contraignant… Dieu l’a traité avec sa bienveillance implicite / Cette porte a été construite par notre maître ‘Ali…. Bien de Dieu… en l’année Jalaz (c-à-d 933) »

 

 

n.d. Décret 8 lignes sur 15 sur la face sud de la colonne nord (n°4) du vestibule de Bâb al-Barîd (inscription n°32).[67]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux : le haut, grand princier, défenseur Maliki shaykh Dawer al-Dâr, garant de la porte du noble sultanat à Damas la bien gardée – puisse Dieu honorer ses partisans – a ordonné l’abrogation des taxes qui étaient payées par ceux qui nettoyaient et portaient les Musulmans décédés de la porte du noble sûq vers la fin de la direction mentionnée ci-dessus. Fin du royal, Maliki, décret sultanien …….. durant le mois saint de ramadan ….. »

 

 

n.d. Inscription sur les vantaux de la porte nord de Bâb al-Barîd, 2 fois par symétrie (inscription n°33, ill.39).[68]

« Sous la supervision de celui dont les dispositions sont un peu / Dieu / Sulaiman ibn Khalîl / le sultan al-Malik »

 

 

n.d. Inscription sur le vantail inférieur droit de Bâb Jayrûn (inscription n°34, ill.41).[69]

« Al-Haj Nûrî al-Sâlih, le wali de Damas, a ordonné la réparation de cette porte et n’a pas ménagé ses efforts – puisse Dieu récompenser ses efforts – et puisse sa victoire être glorifiée, en l’année…. »

 

 

n.d. Inscription sur le vantail droit de la porte nord de Bâb Jayrûn (inscription n°35, ill.41).[70]

« Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux, / entrez (dans la mosquée) en paix et en sécurité. Gloire à notre maître, le sultan, al-Malik al-Mu’ayyad Abû’l-Nasr Shaykh / sur ordre de la noble autorité / le …. / sous la supervision de celui dont les dispositions sont peu…. / Sulaiman ibn al-Khalîl »

 

 

 

Biblio complémentaire :

Flood (1997), p.51-67

Degeorge (1997)

Haase (2000), p.218-227

Aigle (2003), p.57-85

Amitai (2004), p.21-45

Behrens-Abouseif (2004), p.279-295

Bounni (2004), p.595-605

Kenney (2004)

Korn (2004)

Walker (2004a), p.26-39

Boqvist (2005)

Kenney (2006), p.175-200

Mols (2006), n°16, 29, 31, 57

Weber (2006), n°399

Akili (2009)

Kenney (2009), p.45-55

Degeorge (2010)

Bogard (2012), p.91-123

Vigouroux (2012), p.123-159

Eychenne/Vigouroux/Meier (2018)

Kühn (2019), catalogue, p.1038-1040

George (2021)

 

 

 

 

 

 

 

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1/ plan de la Grande Mosquée avec localisation des inscriptions

2/ élévations sud, ouest et est de la Grande Mosquée

3/ sections AA, BB et CC de la Grande Mosquée

4/ / sections DD, EE et FF de la Grande Mosquée

5/ / sections GG et HH de la Grande Mosquée

 

 

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6/ vue de la Grande Mosquée depuis les toits du sûq au sud-ouest

7/ la façade de la salle de prière depuis l’est

8/ le fronton de la façade depuis le nord-est

9/ le fronton de la salle de prière et ses mosaïques

10/ le fronton de la salle de prière depuis le nord

 

 

 

 

 

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11/ les mosaïques du fronton de la salle de prière

12/ la cour depuis l’ouest

13/ la cour depuis l’ouest

14/ le portique nord-ouest

15/ les mosaïques du portique nord-ouest

 

 

 

 

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16/ le bayt al-Mâl depuis le sud-est

17/ le bayt al-Mâl depuis l’est

18/ le bayt al-Mâl depuis le nord-ouest

19/ le vestibule de Bâb al-Barîd et son décor

20/ le vestibule de Bâb al-Barîd et son décor depuis l’est

 

 

 

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21/ la salle de prière depuis le nord-ouest

22/ la charpente de la salle de prière depuis l’ouest

23/ la charpente et les arcades hautes de la salle de prière

24/ relevé du vestibule de Bâb al-Barîd

25/ vue du vestibule de Bâb al-Barîd depuis l’accès ouest

 

 

 

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26/ la colonne 1 du vestibule avec le décret n°24 daté 863/1458 face ouest

27/ la colonne 1 du vestibule avec le décret n°21 daté 852/1447 face est

28/ la colonne 1 du vestibule avec le décret n°24 daté 863/1458 face ouest

29/ la colonne 2 du vestibule avec le décret n°20 daté 852/1447 face nord

30/ la colonne 3 du vestibule avec le décret n°23 daté 858/1453 face ouest

 

 

 

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31/ la colonne 5 du vestibule avec le décret n°15 daté 836/1432

32/ la colonne 6 du vestibule avec le décret n°19 daté 844/1440 et n°27 daté 873/1468

33/ la colonne 6 du vestibule avec le décret n°22 daté 855/1450 et n°27 daté 873/1468

34/ le décret n°26 daté 868/1464 à l’angle de la salle de prière et de Bâb al-Barîd

35/ relevé des inscriptions n°5, 15, 16, 17

 

 

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36/ relevé des inscriptions n°19, 20, 21, 22

37/ relevé des inscriptions n°23, 24, 32

38/ relevé des inscriptions n°25, 26, 27

39/ relevé de la porte ouest Bâb al-Barîd et de l’inscription n°31 datée 931/1527

40/ la porte nord de Bâb al-Barîd

 

 

 

 

 

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41/ relevé de la porte est Bâb al-Jayrûn et de l’inscription n°12 datée 808/1405

42/ la porte nord de Bâb al-Jayrûn

43/ l’inscription n°12 datée 808/1405 du registre médian droit de Bâb al-Jayrûn

44/ l’inscription n°12 datée 808/1405 du registre inférieur droit de Bâb al-Jayrûn

45/ l’inscription n°12 datée 808/1405 du registre inférieur gauche de Bâb al-Jayrûn

 

 

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46/ relevé de la porte nord Bâb al-‘Amarah et de l’inscription n°13 datée 809/1406

47/ le battant droit de Bâb al-‘Amarah et l’inscription n°13 datée 809/1406

48/ le battant gauche de Bâb al-‘Amarah et l’inscription n°13 datée 809/1406

49/ l’inscription n°13 datée 809/1406 du registre médian du battant droit de Bâb al-‘Amarah

50/ relevé de l’inscription n°5 datée 575/1179 de la Grande Mosquée conservé au Musée National

 

 

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51/ le bandeau inscrit du portique nord à l’angle nord-ouest

52/ le bandeau inscrit du portique ouest à l’angle nord-ouest

53/ relevé du minaret al-‘Arûs (nord)

54/ relevé du minaret ‘Isâ (sud-est)

55/ vue du mur sud de la salle de prière et du minaret sud-est depuis l’ouest

 

 

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56/ le minaret sud-est

57/ relevé du minaret de Qaitbay/al-Miskîya (sud-ouest)

58/ vue de l’angle sud-ouest de la  Grande Mosquée avec son minaret

59/ vue du minaret sud-ouest

60/ le minaret sud-ouest

 

 

 

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61/ le fût du minaret sud-ouest et son décor

62/ le fût du minaret sud-ouest et son décor

63/ relevé de l’inscription n°30 datée 893/1488 au sommet du minaret sud-ouest

64/ les vestiges antiques de Bâb al-Ziyada, l’ancien accès sud du temenos, sur le mur sud-ouest

65/ détail du décor de Bâb al-Ziyada sur le mur sud-ouest

 

 

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66/ détail du décor et l’inscription grecque de Bâb al-Ziyada

67/ détail du décor et l’inscription grecque de Bâb al-Ziyada

68/ autres vestiges antiques de Bâb al-Ziyada

69/ décor des vestiges antiques de Bâb al-Ziyada

 

 

 

 

 

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 Gravure de la Grande Mosquée au milieu du 18e siècle d’après Barsky

Source : Dussaud (1922)

Plan de la Grande Mosquée d’après J.L. Porter

Source : Porter (1855)

Vue de Bâb al-‘Amarah (nord) d’après G. Bauernfeind (1890)

Source : wikimedia

Vue du vestibule de Bâb al-Barîd d’après G. Bauernfeind (1890)

Source : meisterdrucke

 

 

 

Guérin (1882), I, p.414-418.

Parmi ces mosquées, la plus grande et la plus remarquable de beaucoup est celle qu’on appelle Djama-el-Kébir (la grande mosquée). Autrefois, elle était interdite aux chrétiens sous peine de mort ; maintenant, ils peuvent y pénétrer, accompagnés d’un cawas et au moyen d’une gratification qui ne peut guère être moindre de vingt francs par personne. Elle a remplacé une ancienne église consacrée à saint Jean-Baptiste, et les chrétiens indigènes du pays la désignent encore aujourd’hui sous le nom de Mar-Johanna (Saint-Jean). Cette basilique, qui était la métropole de la ville, avait elle-même succédé à un temple antique, dédié probablement au dieu ou à la déesse Rimmon, qui paraît avoir été jadis la principale divinité de Damas, comme cela ressort d’un passage de la Bible. (Rois, 1.IV, ch.18.).

Quelques critiques pensent que ce nom de Rimmon, dans la Vulgate Remmon, vient du mot phénicien et hébreu rimmon, qui veut dire grenade, et comme ce fruit était l’un des emblèmes de Vénus, ils supposent que la divinité appelée Rimmon dans ce verset n’était autre chose que cette dernière déesse. D’autres tirent ce mot de la racine roum, être haut, et pensent qu’il signifie le plus élevé, comme le nom phénicien et hébreu Elioun (le Très-Haut). Plus tard, à l’époque gréco-romaine, ce temple fut reconstruit et consacré, dit-on, à Jupiter. Remanié ensuite par les Byzantins, quand le christianisme eut pris racine à Damas, il adopta pour patron saint Jean-Baptiste. Du monument païen, il subsiste encore les débris de deux grandes portes triomphales qui le précédaient vers l’est et vers l’ouest ; la première s’est écroulée il y a quelques années, mais la seconde est encore en partie debout. Ses superbes colonnes corinthiennes, son fronton qui dépasse en hauteur les maisons au milieu desquelles elle est enclavée, la beauté et la richesse de ses moulures, témoignent de la magnificence de l’édifice antique dont ces deux portes annonçaient monumentalement les approches ; une double avenue de colonnes corinthiennes d’un diamètre moins considérable les rattachait à l’enceinte extérieure du temple. Le long de la façade sud de la mosquée, en montant sur le toit d’un bazar, on reconnaît également, à la grandeur des assises de pierre et à la forme cintrée des fenêtres, que cette partie du monument est antérieure à l’époque arabe et est un reste de la basilique chrétienne et de l’époque byzantine. A cette même époque il faut pareillement rapporter une belle inscription grecque qui est gravée au-dessus de l’arcade centrale d’une belle porte à triple baie, très-élégamment sculptée et décorée de rosaces, de volutes, de fleurons et d’entrelacs. Cette porte, qui est peut-être de construction romaine, est aujourd'hui à moitié ensevelie dans le sol à l’extrémité du transept. Quant à l’inscription grecque qu’on y lit, en voici la traduction littérale :

« Ta royauté, ô Christ, est une royauté qui embrasse tous les siècles, et ta domination s’étend de génération en génération ».

Il est permis de considérer cette inscription comme contemporaine de la fondation de la basilique, qui passe pour remonter à Arcadius, fils de Théodose ; et par conséquent elle daterait de la fin du quatrième siècle ou des premières années du cinquième. Dans tous les cas, elle ne peut pas être postérieure à Justinien, qui a restauré, dit-on, cette basilique dans la première moitié du septième siècle.

L’enceinte qui enferme la mosquée, et dont nous n’avons examiné jusqu’à présent que l’extérieur, forme un vaste rectangle, long de cent quarante-neuf mètres de l’est à l’ouest, sur quatre-vingt-dix-huit du nord au sud. Le côté nord de ce quadrilatère est occupé par une grande cour ou parvis qu’environnent de trois côtés des cloîtres dont les arcades reposent sur des colonnes de granit, de marbre ou de pierre calcaire ; beaucoup de ces colonnes ont été, au siècle dernier, encastrées dans des piliers maçonnés, dans la crainte qu’elles ne cédassent au poids qu’elles supportaient. Vers le centre de l’esplanade, qui est pavée avec de larges dalles, s'élève une fontaine surmontée d’une coupole. Dans la partie occidentale du parvis, on remarque une autre petite coupole qui s’appuie sur des colonnes corinthiennes et qu’on appelle Koubbet-el-Khasneh (la coupole du trésor). Cet édifice renferme, dit-on, d’anciens livres et quelques reliques musulmanes regardées comme sacrées ; je n’ai pu y pénétrer.

Le long du côté sud du même parvis s’étend la mosquée proprement dite, qui mesure cent trente et un mètres de long de l’est à l’ouest, sur trente-huit de large du nord au sud. Le mur qui fait face à la cour est formé par des colonnes dont la plupart ont été enclavées dans des piliers dont les intervalles sont maçonnés. L’intérieur de ce long édifice est divisé en trois nefs par deux rangées de colonnes corinthiennes qui supportent des arcades cintrées. Ces nefs sont elles-mêmes coupées vers le milieu par un transept que couronne à son centre un dôme haut de quarante-cinq mètres et large de quinze, qui repose sur quatre gros piliers dont la partie inférieure est revêtue de marbres divers. Sous la coupole se trouvent le mihrab et la chaire à prêcher, en face de l’entrée. Le mihrab est orné de marbres précieux et de faïences peintes ; la chaire est en bois de chêne élégamment sculpté. A gauche du mihrab est un petit monument entouré d’une grille et qui, au dire des gardiens de la mosquée, renferme la tête de saint Jean-Baptiste et le corps de son père Zacharie. Mais les reliques de ces deux saints personnages, que les musulmans ne vénèrent pas moins que les chrétiens, ont dû depuis longtemps, sans doute, disparaître de la basilique chrétienne où elles étaient honorées. Ce que l’on montre consiste, probablement, en un pur cénotaphe que recouvrent plusieurs riches tapis. Au-dessus de la grande porte d’entrée de la mosquée, vers le nord, on distingue des restes d'anciennes mosaïques byzantines. Les poutres qui supportent le toit de l’édifice sont apparentes ; au dehors, il est couvert en plomb.

Nous savons par l’écrivain arabe Ibn-Asaker que la principale entrée de la basilique qu’a remplacée la mosquée actuelle était, au contraire, au sud. Là était une triple porte, devant laquelle s’étendait un atrium qu’entourait une double rangée de colonnes. L’emplacement de ce portique est maintenant occupé par un bazar et par des maisons particulières.

Il y a une cinquantaine d’années, on a découvert, près de la porte orientale de la grande cour de la mosquée, une inscription grecque gravée sur une belle pierre, et dont le sens était le suivant : « Cette église de Saint-Jean-Baptiste a été restaurée par Arcadius, fils de Théodose ». Arcadius, comme on le sait, monta sur le trône l’an 395 de notre ère. Ce fut lui qui appropria au culte chrétien, après l’avoir réparé, le temple païen, consacré d’abord à Rimmon, puis à Jupiter, dont il est question en ce moment. Une fois devenu basilique chrétienne, sous le vocable du saint Précurseur, cet édifice demeura pendant plusieurs siècles la cathédrale de Damas. Lors de la prise de la ville par les musulmans, il fut convenu entre les vainqueurs et les vaincus que cette église serait divisée en deux moitiés, dont l’une, la partie occidentale, resterait au pouvoir des chrétiens, qui auraient le droit d’y célébrer les cérémonies de leur culte, et l’autre, la partie orientale, appartiendrait aux musulmans. Cet état de choses ne dura pas longtemps, et bientôt la basilique entière fut réclamée par ces derniers. Les autels et les oratoires que les chrétiens y possédaient encore furent démolis, et il ne subsista plus rien de tout ce qui rappelait la religion du Christ ; le sanctuaire seul de saint Jean-Baptiste et de saint Zacharie fut respecté. Le khalife Oualid Ier, l’an 705, commença aussitôt de grands travaux de reconstruction et de réparation, et fit décorer l’intérieur de cette mosquée avec une extrême magnificence.

« De quelque côté qu’on regarde cet édifice, dit Ibn-Batouta, il ressemble à un aigle ayant ses deux ailes déployées et dont la coupole est la tête ; il domine tous les autres monuments de la ville ». Quand il fut achevé, le khalife put dire aux habitants de Damas : « Vous avez déjà quatre merveilles de plus que le reste du monde : l'air, l'eau, vos jardins et vos fruits ; moi, je vous en donne une cinquième, cette grande mosquée ».

A ce même khalife Oualid remonte l’un des trois minarets de la mosquée, appelé Mâdinet el-Arous (le minaret de la fiancée). Il s’élève vers le centre de la partie septentrionale de la cour. Les deux autres sont d’époque postérieure : l’un est le Mâdinet-el-Rharbieh (le minaret de l’occident), qui en a remplacé un autre plus ancien, brûlé sous Tamerlan ; l’autre est le Mâdinet-Aïssa (le minaret de Jésus), qui fait face à l’orient au précédent et qui est le plus élevé des trois. Sa hauteur est de soixante-seize mètres. Selon une tradition musulmane, quand Jésus viendra juger le monde, il descendra d’abord vers ce minaret, puis entrant dans la mosquée, il y convoquera les hommes de toutes les religions et de tous les rites. Montons sur ce dernier minaret avec le cawas et le gardien qui nous accompagnent. Du sommet, en effet, de la galerie aérienne d’où le muezzin, à certaines heures déterminées, fait retentir dans les airs, comme une cloche vivante, ses appels à la prière, on embrasse, d’un coup d’œil d’ensemble, la cité tout entière et ses vastes faubourgs avec les coupoles et les minarets de ses mosquées qui resplendissent aux rayons du soleil ; on plonge aussi sur d’innombrables terrasses, où, quand la chaleur et le jour baissent, les habitants aiment à aller respirer la fraîcheur du soir. Les jardins qui enserrent la ville de plusieurs côtés lui font une riante ceinture ; on y voit circuler et serpenter en tous sens les canaux du Barada qui y entretiennent une végétation luxuriante. Du sein de ces vergers émergent des kiosques, des maisons de plaisance et des villages qui sont comme perdus dans un océan de verdure. Que si l’on porte ses yeux plus avant, pour sortir de cette espèce d’oasis, on aperçoit les flancs dénudés de plusieurs des contre-forts de l’Anti-Liban ; à l’ouest se dresse à l’horizon la masse imposante du Djebel- ech-Cheikh, avec ses trois cimes que les neiges argentent presque toute l’année ; à l’est, on distingue les lacs où va mourir le Barada, qui semble n’abandonner qu’à regret et après mille détours les jardins enchantés auxquels il donne la fécondité et la vie ; au sud enfin, le regard se perd dans les contrées, actuellement peu peuplées et mal cultivées, qui composaient jadis la Trachonitide et l'Iturée.

En dehors, mais tout près de la grande mosquée, est le célèbre tombeau de Saladin, qui avoisine celui de Melek-ed-Dhaher-Bibars. Ils sont renfermés l’un et l’autre dans des édifices dallés en marbre et ornés de mosaïques, d’inscriptions et d’arabesques.

 

 

 

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[1] Sur les mosaïques, cf. Lorey (1929), p.111-140 ; Lorey (1931), p.326-349 ; Bogard (2012), p.91-123 et illustrations, in Degeorge (2010).

[2] Voir Degeorge (1997), p.107-128 pour la description de la mosquée.

[3] Voir les plans du site, in Akili (2009), p.29 et suivantes, qui montrent l’emprise du temple sur le tissu urbain de l’époque et les vestiges actuels.

[4] Textes, in RCEA 2734, 2735, 2736, 2737, et Akili (2009), n°1.

[5] Textes, in RCEA 2933, 2934, et Akili (2009), n°2.

[6] Texte, in Akili (2009), n°3.

[7] Textes, in RCEA 3343, 3344, et Akili (2009), n°4.

[8] Baha al-Dîn Yûsuf ibn Rafî ibn Shaddad (1145-1234) : juriste et érudit, connu pour sa biographie de Saladin qu’il a personnellement connu. Sa biographie est traduite par D.S. Richards : The rare and excellent history of Saladin, 2002

[9] Abû al-Husayn Muhammad ibn Ahmad ibn Jubayr al-Kinanî (1145-1217) : écrivain arabe, connu pour ses Relations de Voyages (Rihla). Il est à Damas en 1184-1185.

[10] Abû Shama Shihâb al-Din al-Maqrizî (1203-1267) : historien arabe né à Damas. Connu pour son Livre des Deux Jardins, histoire du règne de Nûr al-Dîn et Saladin.

[11] Ahmad al-Maqrizî (1364-1442) : historien né au Caire. Connu pour son Histoire des sultans Mamelouk de l’Egypte, traduite par M. Quatremère en 1845.

[12] Abd al-Qadîr al-Nu-aimî (mort en 1521). Connu pour son Daris fi’l takhîr al-madaris

[13] Mort en 631/1234, a servi comme na’îb al-sultana (vice-roi) du sultan al-Adîl.

[14] Evliya Celebi (1611-1682) : célèbre voyageur Ottoman qui parcourt les territoires de l’Empire et publie son Livre des Voyages (Seyahatname) en 10 volumes publié de 1630 à 1672. Il est en Palestine en 1649 et 1670-1671.

[15] Shihâb al-Dîn Ahmad ibn Fadl Allâh al-‘Umarî (1301-1349) : historien et administrateur arabe.

[16] Sur Tankîz, cf. Mayer (1933), p.218-223 et Kenney (2009).

[17] Trois périodes de règne : 16 muharram 693/17.XII.1293 – 11 muharram 694/1.XII.1294 ; 6 jumada I 698/9.II.1299 – 22 shawwal 708/4.IV.1309 et 30 ramadan 709/3.III.1310 – 21 dhu’l-hijja 741/7.VI.1341.

[18] Pour le détail des constructions et travaux entrepris dans la ville, cf Meinecke (1992), Kenney (2009).

[19] Le mihrâb des Compagnons pour les Malekites, le mihrâb central pour les Hanbalites et le mihrâb de Khadr pour les Shafi’ites.

[20] Peut-être aussi pour desservir le palais que Tankiz se fait construire directement au sud de la Grande Mosquée, cf. Kenney (2009), p.48.

[21] Cf. Kenney (2009).

[22] Timur Lang ou Tamerlan (736/1336-807/1405).

[23] Règne du 15 shawwal 801/20.VI.1399, écarté du trône du 26 rabi’I 808/21.IX.1405 au 20 jumada II 808/28.XI.1405, puis revient jusqu’au 16 safar 815/28.V.1412.

[24] Sur le passage de Timur à Damas, cf. Vigouroux (2012), p.123-159 et Eychenne/Vigouroux/Meier (2018).

[25] C’est l’emplacement de la zawîya al-Ghazalîya.

[26] Gouverneur de la ville de dhu’l-hijja 804/Juillet 1402 à safar 815/Mai 1412. C’est le futur sultan al-Mu’ayyad Shaykh (r.1 sha’ban 815/6.XI.1412 – 9 muharram 824/14.I.1421). Il fait aussi reconstruire les boutiques autour de Bâb al-Barîd jusqu’en dhu’l-hijja 805/Juillet 1403.

[27] Sur Nawrûz, cf. Mayer (1933), p. 172-174. Nommé na’ib al-sultana (vice-roi) par le sultan al-Nâsir Faraj, lors de son second règne. Il fait aussi reconstruire le marché au nord de la Grande Mosquée.

[28] Ces deux émirs vont se disputer le pouvoir quelques temps, cf. Vigouroux (2012), p.130-134.

[29] De retour sur le trône entre le 5 jumada II 808/28.XI.1405 et 25 muharram 815/7.V.1412).

[30] Pour les détails, cf. Vigouroux (2012), p.142-143.

[31] Na’îb al-sultana (vice-roi de Syrie) entre rabi’II 818/Juillet 1415 et fin muharram 819/Mars 1416.

[32] Cf. Loiseau (2012), p.163-189.

[33] Sur la description des dégâts et la campagne de restaurations, cf Behrens-Abouseif (2004), p.279-295.

[34] Division administrative ottomane.

[35] Texte d’après RCEA 3343.

[36] Texte d’après RCEA 3466.

[37] Texte d’après RCEA 3596.

[38] Texte d’après RCEA 3821.

[39] Texte d’après RCEA 3927.

[40] Texte d’après RCEA 4196.

[41] Texte d’après RCEA 4424.

[42] Texte d’après RCEA 4638.

[43] Texte, in RCEA 5547b.

[44] Texte d’après RCEA 5649.

[45] Texte d’après RCEA 784004.

[46] Texte d’après Sauvaget (1948), n°37.

[47] Texte d’après Akili (2009), p.77.

[48] Texte d’après Akili (2009), p.81.

[49] Texte d’après Mols (2006), n°31/1.

[50] Texte d’après Akili (2009), n°6.

[51] Texte d’après Sauvaget (1948), n°38.

[52] Texte d’après Sauvaget (1948), n°39.

[53] Texte d’après Sauvaget (1948), n°41.

[54] Texte d’après Akili (2009), n°9.

[55] Texte d’après Akili (2009), n°10.

[56] Texte d’après Akili (2009), n°11.

[57] Texte d’après Akili (2009), n°12.

[58] Texte d’après Akili (2009), n°13.

[59] Texte d’après Akili (2009), n°14.

[60] Texte d’après Sauvaget (1932), n°12.

[61] Texte d’après Sauvaget (1948), n°42.

[62] Texte d’après Akili (2009), n°17

[63] Texte d’après Sauvaget (1948), n°44.

[64] Texte d’après Sauvaget (1948), n°45.

[65] Texte d’après Akili (2009), n°18.

[66] Texte d’après Degeorge (2010), p.113 et Akili (2009), p.75.

[67] Texte d’après Akili (2009), n°19.

[68] Texte d’après Mols (2006), n°31/2.

[69] Texte d’après Akili (2009), p.77.

[70] Texte d’après Mols (2006), n°31/3.