Citadelle de Damas/Qal’at Dimashq (n.d.)
Localisation :
quart nord-ouest de la ville intra-muros.
Réf :
Cathcart-King (1954) : p.56-97
Chevedden (1986)
Korn (2004), n°3, 22, 50, 74, 76, 79, 80, 89, 90, 93,
98, 102, 136, 137, 154, 155, 189, 221, 258
Meinecke (1992) : 4/4, 4/201, 7/4, 7/64, 8/11,
9C/31, 21/1+, 25A/2, 25A/21, 26B/7, 30/6+, 39/4, 43/7,
47/57
Sauvaget (1930) : p.59-90, 214-241
Wulzinger/Watzinger (1924)
Chevedden (1986)
RCEA 3335, 3639, 3650, 3651, 3727, 3806, 3807, 4476,
4477, 4478, 4690, 4692, 4738, 4746, 4796, 4925, 4927, 4928, 4929, 5325, 781002,
794003
Sobernheim (1922) : p.1-28
Wiet (1926) : p.46-66, 152-177
Historique
Située dans le quart
nord-ouest de la ville intra-muros, cette citadelle a la particularité d’être
élévée de plein pieds, cas unique en Syrie avec Bosra, où les citadelles sont
toujours élevées sur des collines artificielles (tells).
L’édifice présente une
forme un peu près rectangulaire (230x150m) avec 3 principaux accès à l’est
(entre les tours T06-T07), au nord (la tour T10) et à l’ouest (la tour T13).
A l’origine elle est
équipée de 14 tours (2 sont manquantes sur le front ouest), son front nord est
aussi protégé par la rivière Barada.
Période pré-Ayyûbide
Les sources et
témoignages sont peu abondants sur l’emplacement précis d’un camp romain,
malgré quelques vestiges connus et le passé antique de la ville (ill.1, 2)[1].
Les informations sur la période omeyyade et abbaside sont aussi peu claires sur
la présence ou non d’un site fortifié à l’endroit de la future citadelle.
La première mention
certifiée d’une citadelle à cet endroit commence avec Atsiz ibn Uwak (mort en
471/1079) qui se révolte contre le calife Fatimide al-Mustansîr, et entame une
construction à l’ouest de la ville en 468/1076. Les travaux de construction se
poursuivent avec Tutush qui achève l’extérieur du site vers 488/1095,
son fils Ridwan aménage l’intérieur.
Les travaux réalisés
ensuite, sous les Seljukîdes, donne à la citadelle une fonction et une forme
nouvelle qui en fait une des premières forteresse urbaine en Syrie (ill.2, 3)[2].
Il reste quelques vestiges de tours de cette période à différents points de la
citadelle, notamment les tours T13 à T25 (ill.69, 70).
Au 6e/12e
siècle la ville connaît de nombreux sièges[3]
avant d’être finalement prise par Nûr al-Dîn (r.541/1146-569/1174) en 549/1154,
des travaux lui sont attribués sans plus de précision. En 569/1174, c’est
Saladin qui se rend maître de la ville, une inscription mentionne la réfection
d’une tour par ses soins en 574/1178 (inscription n°1)[4].
Période Ayyûbide
Après la mort de Saladin
en 589/1193 et la lutte pour le pouvoir qui s’ensuit, son frère al-‘Adîl
(r.592/1196-615/1218) devient le nouveau sultan et maître de la ville. Il va
réorganiser complètement la citadelle pour lui donner son aspect actuel :
il fait réparer les dégâts causés par les deux séismes de 597/1201 et 598/1202
et réorganise entièrement le site en englobant les éléments seljukîdes (ill.4).
Le sultan adopte de nouveaux concepts de défense avec notamment les tours
d’angle de forme barlongue et les tours rectangulaires sur les fronts. Ces
tours présentent deux ou trois étages avec une plate forme sommitale recevant
un nouveau système de défense, elles peuvent aussi fonctionner de manière
autonome. On retrouve les mêmes principes à la Citadelle
de Busra. Ces travaux s’étalent jusqu’en 615/1218 et sont certifiés par les
nombreuses inscriptions au nom du sultan (inscriptions n°3-8, ill.20, 30) elles
permettent ainsi d’établir une chronologie des travaux. La cour de la citadelle
reçoit aussi une série de bâtiments, et est ensuite entourée d’un fossé.
Par la suite, le
successeur d’al-‘Adîl, al-Mu’azzam ‘Isa (r.615/1218-624/1227), aménage
l’intérieur de la citadelle avec de nombreuses salles reliées par des corridors
et améliore aussi son système défensif (ill.4, 5)[5].
Après lui, peu de grands
travaux sont réalisés jusqu’à l’arrivée du sultan al-Zâhir Baybars en 658/1260.
Période Mamluk
En 658/1260 la ville et
la Citadelle sont assiégées par les troupes mongoles de Kitbughâ, qui
fait bombarder tout le côté ouest. Une fois la ville prise le 21 jumada II
658/3.VI.1260, les mongoles démantèlent la citadelle en la privant de son
système de défense, les autres dégâts de l’occupation concernent les parties
extérieures du site.
Après le retrait mongole
du 27 ramadan 658/5.IX.1260, le sultan al-Zâhir Baybars (r.17 dhu’l-qa’da
658/24.X.1260 – 27 muharram 676/30.VI.1277) commence presque immédiatement les
travaux de restaurations ; ceux-ci se concentrent sur les couches
extérieures des murs des tours et des courtines qui ont souffert des
bombardements mongoles (ill.5, 6), et sur la création d’un nouveau système de
défense au sommet des tours composé d’un niveau d’archères et d’un niveau de
machicoulis. La plupart de ces travaux sont certifiés par plusieurs
inscriptions laissées par Baybars (inscriptions n°9-19, ill.23, 44). En
673/1275, une deuxième phase de restaurations concerne, notamment, les tours
T06 et T07 du front est (inscriptions n°16-18).
Le sultan al-Mansûr
Qalâ’ûn (r.27 rajab 678/3.XII.1279 – 6 dhu’l-qa’da 689/10.XI.1290)
poursuit et achève les restaurations entamées par Baybars (ill.6), il fait
réparer quelques tours et fait construire des galeries voûtées reliant les
installations seljukîdes et ayyûbides (inscriptions n°20-24, ill.16). Son
successeur le sultan al-Ashraf Khâlil (r.7 dhu’l-qa’da
689/11.XI.1290 – 12 muharram 693/13.XII.1293) rajoute aussi quelques bâtiments
à l’intérieur de la citadelle.
En 699/1300, un nouveau
siège mongole conduit par Ghazan Khan endommage le site, pourtant les
sources ne mentionnent pas beaucoup les destructions occasionnées lors de ce
siège[6].
Toutefois en 713/1313, le sultan al-Nâsir Muhammad (3e règne 30
ramadan 709/3.III.1310 – 21 dhu’l-hijja 741/7.VI.1341) fait rehausser la
courtine du front est et l’équipe d’un système de défense (inscription n°27,
ill.57). Cette courtine comprend la porte orientale, ouverte sur la ville,
c’est ici à la vue de tous que sont gravés des décrets en 781/1379 (inscription
n°28), en 794/1382 (inscription n°29, ill.55) qui lui donne son nom de Bâb
al-Nasr, et ceux de 824/1421 (inscription n°66, ill.59) et 825/1422
(inscription n°37, ill.58) situés sur les montants de la porte.
Durant le 8e/14e
siècle, la ville connaît quelques conflits entre son gouverneur et celui de la
citadelle entrainant des restaurations mineures sur les tours et les bâtiments
civiles, jusqu’en rabi’II 803/décembre 1400, où les troupes de Timur fondent
sur Damas et assiègent la ville. Les assaillants attaquent les fronts ouest et
nord avec des tours d’assaut et des machines de jet qui provoquent de lourds
dégâts sur les installations fortifiées. Suite à la capitulation de la ville,
les tours et courtines, sérieusement touchées, sont dépourvues de leur défense
sommitale et perdent leurs parements extérieurs. Les travaux de restaurations
des dégâts causés par l’occupation de Timur ne sont entamés qu’à partir de
809/1407 par le gouverneur de la ville Nawruz al-Hafizî (ill.7, 8), qui laisse
de nombreuses inscriptions sur les parties réparées (inscriptions n°30-35,
ill.40). Il participe aussi aux restaurations de la Grande Mosquée et de la mosquée Yalbughâ. Il est exécuté
le 21 rabi’II 817/10.VII.1414[7].
Le 9e/15e
siècle est une période calme pour la ville, mais en 865/1461 les deux
gouverneurs (na’îb) de la citadelle
et de la ville se bombardent mutuellement endommageant le front sud de la
citadelle. Ces dégâts sont immédiatement réparés par le sultan Khushqadam
(r.19 ramadan 865/28.VI.1461 – 10 rabi’I 872/9.X.1467) en 866/1462 (inscription
n°38).
La citadelle subi de
nouvelles réparations sur sa partie sud-est en 903/1498 (inscription n°40),
puis à la fin de la périod mamluk, le sultan Qansûh al-Ghûrî (r.1
shawwal 906/20.IV.1501 – 25 rajab 922/24.VIII.1516) entreprend une série de
renouvellement des tours en 914/1508 (inscription n°41, ill.47), 915/1509
(inscription n°42, ill.29) et 919/1512 (inscription n°43), ces travaux visaient
à consolider plusieurs tours qui étaient tombées dans un état de délabrement
avancée.
D’autres restaurations
suivront, après l’arrivée des Ottomans en 922/1516, notamment lors du fort
séisme de 1173/1759 qui secoue toute la région de Damas (ill.9).
Pendant le 20e
siècle, la citadelle sert de caserne puis de prison, elle est réhabilitée à
partir des années 1980 et ouverte à la visite en 2006. Elle a aussi fait l’objet
de nombreuses fouilles et sondages[8].
Epigraphie
Tableau de concordances des
inscriptions de la Citadelle.
574/1178. Inscription de restauration
(70x60) 4 lignes dans un cadre à queue d’aronde, secteur sud-est vers T16
(inscription n°1)[9].
« Cette tour a été refaite durant les
jours de notre maître al-Malik al-Nâsir Salâh al-dunya wa’l-dîn Muzaffar Yûsuf,
fils d’Ayyûb, en l’année 574 (1178) ».
604/1207. Fragments d’inscription sur le
mur est (?) de la petite tour nord-ouest (inscription n°2)[10].
Texte non disponible.
605/1208.
Inscription de construction (90x30) 5 lignes sur la face sud de T04
(inscription n°3)[11].
« xxx La construction de cette tour bénie a été ordonnée par notre
maître le sultan al-Malik al-‘Adîl, Sayf al-dunya wa’l-dîn, le sultan des
armées des musulmans, le subjugueur des infidèles et des polythéistes, celui
qui réunit la parole de la foi, le subjugueur des adorateurs des idoles, celui
qui déploie la justice et la bienfaisance, le protecteur des deux sanctuaires
sacrés, Abû Bakr, fils d’Aiyub, fils de Shadhî, l’ami dévoué de
l’émir des croyants, que Dieu fasse durer ses jours ! Cela (a été achevé)
en l’année 605 (1208-1209) ».
606/1209.
Inscription de construction (220x40) 3 lignes sur la face sud de T02
(inscription n°4)[12].
« xxx La construction de cette tour bénie a été ordonnée par notre
maître le sultan, al-Malik al-‘Adîl, le champion de la foi, le combattant, le
victorieux, l’assisté de Dieu, le vainqueur, Saif al-dunya wa’l-dîn, le sultan
de l’islam et des musulmans, le tueur des infidèles et des polythéistes, le
dompteur des révoltés et des rebelles, le roi des territoires d’Egypte, de
Syrie, du Khilât, Abû Bakr, fils d’Aiyub, fils de Shadhî, l’ami
dévoué de l’émir des croyants, que Dieu fasse durer sa souveraineté !
Cette tour a été bâtie par l’esclave avide de la miséricorde de Dieu, al-Malik
al-Mansûr Muhammad, fils de ‘Umar, fils de Shahanshâh, fils d’Aiyub, - que Dieu
glorifie sa victoire ! – sous le gouvernement de son lieutenant
Abul-Ghana’îm, fils de ‘Abd al-Rahman, fils de Saif al-Farsî, serviteur
d’al-Malik al-Mansûr, en l’année 606 (1209) ».
606/1209.
Inscription de construction 6 lignes dans un cadre trilobé sur la face est de
T08 (inscription n°5, ill.30)[13].
« xxx La construction de cette tour bénie a été ordonnée par notre
maître le sultan al-Malik al-‘Adîl, Saif al-dunya wa’l-dîn, le sultan des
armées des musulmans, le protecteur des deux nobles sanctuaires, Abû Bakr, fils
d’Aiyub, sous le gouvernement du pauvre esclave Ibrahîm, fils de Musa. Cela (a
été achevé) en l’année 606 (1209) ».
610/1213.
Inscription de construction (90x80) 7 lignes dans un cadre orné sur la face est
de T07 (inscription n°6)[14].
« xxx La construction de cette tour bénie a été ordonnée par notre
maître, le sultan al-Malik al-‘Adîl, le victorieux, l’assité de Dieu, le
vainqueur, Saif al-dunya wa’l-dîn, le sultan de l’islam et des musulmans, le
subjugueur des infidèles et des polythéistes, le protecteur des deux nobles
sanctuaires, Abû Bakr, fils d’Aiyub, l’ami dévoué de l’émir des croyants, que
Dieu glorifie sa victoire ! Cela (a été achevé) en l’année 610 (1213),
sous l’administration de l’émir Mubariz al-Dîn Ibrahim, fils de Musa, que Dieu
fasse durer ses jours ! ».
av.610/1213.
Inscription de construction dans un médaillon dans le secteur de T10
(inscription n°7, ill.20)[15].
« xxx La construction de ce lieu béni a été ordonnée par notre
maître le sultan al-Malik al-‘Adîl Saif al-dunya wa’l-dîn Abû Bakr, fils
d’Aiyub ».
614/1217.
Inscription de construction disparue, 3 lignes sur le mur nord (inscription
n°8)[16].
« La construction de ce lieu béni a été ordonnée par notre maître al-Malik
al-‘Adîl Saif al-dunya wa’l-dîn, le sultan de l’islam, l’ami dévoué de l’émir
des croyants, - que Dieu le secoure ! – sous l’administration d’Ibrahim,
fils de Musa, et de Sunkur Ahmad, fils d’Akkûsh, - que Dieu ait pitié de
lui ! – en l’année 614 (1217) ».
659/1261. Inscription de
restauration 9 lignes dans un cadre et un médaillon sur la face sud de T04
(inscription n°9)[17].
« Voici ce qu’a
ordonné de refaire et de reconstruire notre maître la sultan al-Malik al-Zâhir,
le savant, le juste, le champion de la foi, le combattant, le défenseur des
frontières, le guerrier, l’assisté de Dieu, le victorieux, le vainqueur, Rukn
al-dunyâ wa’l-Dîn, le sultan de l’Islam et des musulmans, le seigneur des rois
et des sultans, le seigneur des deux qibla, le serviteur des deux sanctuaires
sacrés, l’associé de l’émir des croyants, Baybars al-Sâhilî al-Najmî, - que
Dieu éternise sa souveraineté, fasse durer ses jours, élève sa situation, rende
toujours victorieuse la chance de sa destinée et l’aide à déployer haut sa
générosité et sa bienfaisance, par Mahomet, sa famille et ses compagnons !
– sous l’administration de l’esclave avide de la miséricorde de son maître,
l’émir ‘Izz al-Dîn Aibak al-Sâhilî, connu sous le nom d’al-Zarrâd, en l’année
659 (1261) ».
(6)59/1260. Inscription
de restauration bandeau avec un médaillon sur C08 (inscription n°10, ill.23)[18].
« xxxx Gloire à
notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir Rukn al-dunyâ wa’l-Dîn, le savant, le
juste, le champion de la foi, le combattant, l’assisté de Dieu, le victorieux,
le vainqueur, Baybars al-Najmî al-Sâhilî. Il a ordonné de reconstruire la
citadelle victorieuse, après qu’elle eut été livrée à l’ennemi digne de défaite
le 21 jumada II, en l’année 658 (3 juin 1260) et recouvrée par l’armée
victorieuse le dimanche 27 ramadan béni de l’année sus-dite (5 septembre), sous
l’administration de l’esclave avide de la miséricorde de Dieu, l’émir ‘Izz
al-Dîn Aibak, serviteur d’al-Malik al-Zâhir (et) d’(al-Malik) al-Sâlih, connu
sous le nom d’al-Zarrâd. Cette construction fut terminée (en l’année) (6)59
(1260-1261) ».
ca.659/1260. Fragments
remployés sur C01 (inscription n°11)[19].
Texte non disponible.
ca.659/1260. Fragments
remployés sur C03 (inscription n°12)[20].
Texte non disponible.
ca.659/1260. Fragments
remployés sur la face ouest de T01 (inscription n°13)[21].
Texte non disponible.
ca.659/1260. Fragments
remployés sur la face nord de T09 (inscription n°14)[22].
Texte non disponible.
n.d. Fragments
d’inscription 3 blocs sur la face ouest de T11 (inscription n°15, ill.44)[23].
« xxxx le sultan
al-Malik al-Zâ(hir), xxxxx ‘Izz al-Dîn Aibak al-xxxxx ».
673/1274. Inscription de
construction bandeau sur T07 (inscription n°16)[24].
« xxxx La réfection
de cette tour bénie a été ordonnée par
notre maître le sultan al-Malik al-Zâhir, le savant, le juste, le champion de
la foi, le combattant, le défenseur des frontières, le vainqueur, Rukn al-dunyâ
wa’l-Dîn, le sultan de l’Islam et des musulmans, le tueur des infidèles et des
polythéistes, le dompteur des révoltés et des rebelles, le conquérant des
grandes villes, l’exterminateur des francs et des Tatars, le seigneur des deux
continents, le souverain des deux qibla, l’ornement du pèlerinage et des deux
sanctuaires, l’associé de l’émir des croyants, que Dieu éternise sa
souveraineté, double son influence et exhausse sa situation, par la durée du
maître, le sultan al-Malik al-Sa’îd Nâsir al-dunyâ wa’l-Dîn – que Dieu glorifie
ses victoires et double son pouvoir ! – sous l’administration de l’esclave
avide de Dieu, l’émir Shujâ’ (al-Dîn) Isma’îl, fils de ‘Umar, al-Tûrî,
serviteur d’al-Malik al-Zâhir, dans le mois de jumada II de l’année 673
(décembre 1274) ».
673/1275. Inscription de
restauration, non située (inscription n°17)[25].
« xxxx La
construction de cette tour bénie a été ordonnée durant les jours de notre
maître le sultan al-Malik al-Zâhir, le savant, le juste, le champion de la foi,
le combattant, le défenseur des frontières, le vainqueur, Rukn al-dunyâ
wa’l-Dîn, le sultan de l’Islam et des musulmans, le tueur des infidèles et des
polythéistes, le dompteur des révoltés et des rebelles, le conquérant des
grandes villes, l’exterminateur des francs et des Tatars, celui qui a obtenu la
royauté par héritage, le sultan des Arabes, des Persans et des Rûm, l’associé
de l’émir des croyants, - que Dieu éternise sa souveraineté, glorifie ses
victoires et double son pouvoir ! – sous l’administration du pauvre
esclave Shujâ’ (al-Dîn) Isma’îl, fils de ‘Umar, al-Tûrî, serviteur
d’al-Malik al-Zâhir, à la date de dhu’l-hijja de l’année 673 (juin
1275) ».
676/1277. Inscription de
restauration bandeau sur T06 (inscription n°18)[26].
« « xxxx
Cette tour bénie a été refaite par ordre de notre maître le sultan al-Malik
al-Zâhir, le savant, le juste, le champion de la foi, le combattant, le
défenseur des frontières, le victorieux, le guerrier, le vainqueur, Rukn
al-dunyâ wa’l-Dîn, le sultan de l’Islam et des musulmans, le tueur des
infidèles et des polythéistes, le dompteur des révoltés et des rebelles, le
conquérant des grandes villes, l’exterminateur des francs et des (Tata)rs,
celui qui a obtenu la royauté par héritage, le sultan des Arabes, des Persans
et des Turcs, - que Dieu éternise sa souveraineté – en l’année 676
(1277) ».
n.d. Fragments d’inscription
de construction 3 blocs sur la tour nord (inscription n°19)[27].
« xxxx des fortins
xxxx (Bayba)rs al-Najmî al-Sâhilî xxxx, sous la haute direction de Son
Excellence ….. ».
680/1281. Inscription de
restauration 3 lignes dans un cadre sur la face sud de T04 (inscription n°20,
ill.16)[28].
« La construction de
cette tour bénie a été refaite durant les jours de notre maître le sultan
al-Malik al-Mansûr Saif al-dunyâ wa’l-Dîn Qalâ’ûn al-Sâhilî, - que Dieu
éternise sa souveraineté ! – sous l’administration de l’esclave avide de
Dieu Saif al-Dîn Qijqâ(r) serviteur d’(al-Malik) al-Mansûr (et d’al-Malik)
al-Sâlih, en l’année 680 (1281) ».
n.d. Inscription sur piliers de G23 (inscription
n°21)[29].
Texte non disponible.
ca.687/1288. Fragments à
l’arrière de C07 (inscription n°22)[30].
Texte non disponible.
689/1290. Inscription de
construction 6+1 lignes à l’intérieur de C22 (inscription n°23)[31].
« La construction de
ces voûtes bénies, conduisant du Bâb al-Nasr au Bâb al-Faraj, sur les tours et
les saillants, a été ordonné durant les jours de notre maître le sultan, le
savant, le juste, le guerrier, le champion de la foi dans la voie de Dieu,
al-Malik al-Mansûr Saif al-dunyâ wa’l-Dîn Qalâ’ûn al-Sâhilî. Celui qui prit
l’initiative de cette création et de sa construction, et qui en assuma la haute
direction, est l’esclave avide de Dieu ‘Alam al-Dîn Sanjâr, connu sous le nom
d’Arjawâsh, serviteur d’(al-Malik) al-Mansûr, espérant trouver auprès de
Dieu récompense et bon retour, que Dieu ait pitié de lui et ait pitié de
quiconque récitera en sa faveur une formule de miséricorde. Si la chose lui est
facile ! L’achèvement en eut lieu en al-muharram de l’année 689
(janvier-février 1290) ».
n.d. Inscription de
construction 6 lignes non située peut-être une mosquée ? (inscription
n°24)[32].
« xxxx (La
construction de ce) lieu (??) béni (?) (a été ordonné) durant les jours de
notre maître le sultan al-Malik al-Mansûr Saif al-dunyâ wa’l-Dîn Qalâ’ûn al-Sâhilî,
que Dieu éternise sa souveraineté par la durée de son enfant, héritier
présomptif du sultan (al-Malik al-Ashraf) Salâh al-dunyâ wa’l-Dîn Khalîl, que
Dieu glorifie ses victoires ! xxxx (?) l’esclave avide de la miséricorde
de son Maître ‘A(lam al-Dîn sanjâr) xxxx ».
n.d. Inscription de
construction 2 lignes (inscription n°25)[33].
« xxxx Le
combattant, l’assisté de Dieu, le victorieux, le guerrier, le vainqueur, - que
Dieu éternise sa durée ! – xxxx ‘Alâ’ al-Dîn, sous l’administration de
l’esclave avide de son Maître ‘Alam al-Dîn Sanjâr, al-Jumaqdâr, connu sous le
nom d’Arjawâsh, xxxx ».
n.d. Inscription non
située (inscription n°26)[34].
« xxxxx (celui qui
rend justice aux opprimés contre les) oppresseurs, l’asile (des pauvres)
xxxx ».
713/1313/ Inscription de
construction 2+2 lignes entre les machicoulis de C06 (inscription n°27,
ill.57).[35]
« La construction de
ces deux saillants a été ordonnée par notre maître la sultan al-Malik al-Nâsir
Nâsir al-dunyâ wa’l-Dîn Muhammad, fils d’al-Malik al-Mansûr Qalâ’ûn, sous le
gouvernement de l’émir ‘Izz al-Dîn Aibak – que Dieu ait pitié de lui – en
l’année 713 (1313-1314) ».
781/1379. Décret 7 lignes
sur le linteau et l’arc de décharge de Bâb al-Nasr dans T07 (inscription n°28)[36].
« Basmala. Lorsque
fut à la date du 1er du mois de sha’ban vénéré de l’année 781/12
novembre 1379, parvint un décret royal – que Dieu le Très-Haut, gloire à Lui,
l’ennoblisse – à Sa très noble Grandeur, fidèlement servi, Sayf al-Dîn Kumushbughâ
al-Mansûrî, gouverneur général de la province royale de Damas la bien gardée –
que Dieu fortifie ses victoires – daté du 21 jumada II de l’année susdite/4 octobre
1379. le contenu du décret précisant l’ordre royal, élevé, de notre maître le
sultan al-Malik al-Mansûr ‘Alâ’ al-Dîn – que Dieu le Très-Haut l’élève et
l’ennoblisse – est l’abolition de toutes innovations établies au détriment des
arsenaux victorieux au profit de la Grande Mosquée de Damas la bien gardée en
ce qui concerne la taxe et autres contributions, de faire exécuter l’ordre
d’après le commandement des décrets vénérés (délivrés) en ce qui concerne cela
avant cette date, qu’on n’affecterait à aucune des créatures de Dieu le
Très-Haut un seul dirham sauf la part destinée à l’achat des armes, des
articles et des ustensiles pour les arsenaux victorieux et pour le salaire de
ses agents, qu’on fasse rendre, à ceux qui l’ont touché ce qui a été versé contre
cet ordre pour le paiement de l’année 781/1379, et qu’on le transmette aux
arsenaux pour qu’on le dépense avec l’argent destiné aux achats. Maudit, fils
de maudit quiconque contredit cet ordre en quelque chose, d’après le décret
royal (délivré) sur la haute initiative du maréchal Sayf al-Dîn Barqûq
al-Mansûrî – que sa victoire soit fortifiée ! Ceci eut lieu du temps de Sa
très noble Grandeur, fidèlement servi, Zayn al-Dîn Zibâla al-Fâriqânî – que sa
victoire soit fortifiée ! ».
794/1392. Témoignage 9+9
lignes sur 2 dalles (A+B) de part et d’autre du décret de 781/1379 sur l’entrée
de Bâb al-Nasr dans T07 (inscription n°29, ill.55)[37].
« (A) Basmala. Cette
citadelle victorieuse a été conquise et possédée pour notre maître et seigneur
auguste, al-Malik al-Zâhir Abû Sa’îd Barqûq – que Dieu protège l’Islam et les
musulmans par sa durée et celle de son royal pouvoir ! – (à la date) du
lundi 26 safar béni de l’année 794/23 janvier 1392, par les soins de Sa très
noble Grandeur Sayf al-Dîn Timurbughâ al-Manjakî, - (B) grand chambellan
à Damas la bien gardée – que Dieu le Très-Haut fortifie ses victoires ! –
et par Leurs Grandeurs élevées les seigneurs émirs – que Dieu consolide par eux
l’appui de ce pouvoir royal. Cette porte a été surnommée Porte de la Victoire
d’al-Zâhir. Ecrit le 29 safar de l’année 794/26 janvier 1392 – que Dieu le
Très-Haut lui accorde une bonne fin ! Louange à Dieu l’Unique ».
809/1406.
Inscription de restauration 1 ligne sur l’arc ouest de la tour-porte T10
(inscription n°30, ill.40)[38].
« Gloire à Allâh. Qu’elle entre dans le Salut. Amen. A
construit (c-à-d fait le nécessaire pour les réparations) cette citadelle bien
gardée notre maître, le gouverneur Naurûz al-Hafizî, qu’Allâh renforce ses
victoires, dans les mois de l’année 809 (1406) ».
ca.809/1407. Fragments
sur C13 (inscription n°31)[39].
Texte non disponible.
ca.809/1407. Fragments
sur la face ouest de T12 (inscription n°32).
Texte non disponible.
ca.809/1407. Fragments sur
la face nord de T12 (inscription n°33).
Texte non disponible.
ca.809/1407. Fragments
sur la face est de T12 (inscription n°34)[40].
Texte non disponible.
ca.809/1407. Fragments
sur la face sud de T05 (inscription n°35)[41].
Texte non disponible.
824/1421. Décret
fragmentaire 10 lignes sur le montant droit de Bâb al-Nasr dans T07
(inscription n°36, ill.59)[42].
Texte non disponible.
825/1422. Décret 13 lignes
sur le montant gauche de Bâb al-Nasr dans T07 (inscription n°37, ill.58)[43].
« Cela a été fondé par notre maître, le sultan al-Malik
al-Ashraf Abu’l-Nasr, puisse Allâh préserver son règne, pour l’endroit de notre
maître le shaykh Taqî al-Dîn, fils de Taimîya, puisse Allâh le couvrir de sa
miséricorde : Marj al-Khâli à Damas la bien gardée, pour l’éclairage de
trois lampes et pour le serviteur de la retraite de la fondation, chaque mois
60 dirhams et que le revenu restant de cette fondation soit destiné pour la
construction. Il a stipulé sous la surveillance par le gouverneur de la
citadelle de Damas, qu’il soit toujours ainsi, et a fondé notre maître le
sultan al-Malik al-Ashraf, puisse Allâh préserver son règne, pour le lieu
mentionné en haut en tout, les deux magasins se touchant en face du hammam
al-Hawarî et l’angle de la mosquée al-Qasab, les biens antérieurs désignés de
la mère de Khâlil et Ahmad. On doit dépenser cela pour les frais d’entretien du
lieux du shaykh bienheureux/défunt Taqî (al-Dîn)…. al-Taimîya. C’était à la fin
de l’année 825 (mi-novembre 1422), dans les jours de l’administration de notre
maître, son Excellence hautement vénérée, au rang de gouverneur Fakhr
al-Dîn ».
866/1462. Inscription de
fondation 1 ligne sur la face sud de T02 (inscription n°38)[44].
« Gloire à Allâh. A
ordonné la restauration de cette tour de bonne augure, notre maître, le sultan
al-Malik al-Zâhir Abu’l-Nasr Khushqadam, puisse Allah préserver
son règne, sous la surveillance de Son Excellence Sâri Ibrahim al-Din,
gouverneur de la citadelle de Damas, fils du bienheureux/défunt Baighût
al-Muayyadî en 866 (1462). »
n.d. Fragments non datés,
3 lignes conservées et un médaillon (0,85m de diamètre), à l’angle supérieur
est de la tour T02 (inscription n°39)[45].
Texte non disponible.
903/1498. Inscription 1
ligne au centre de la façade sud de T05 (inscription n°40)[46].
« Gloire à Allâh. Cette tour bénie a été rénové après
son effondrement dans les jours de notre maître, le sultan al-Malik al-Nâ(sir)
Abu’l-Sa’âd(ât), le fils de notre (maître) le sultan, à la fin de l’année 903
(en juillet 1498). »
914/1508. Bandeau et
cartouche sur la face nord de T11 (inscription n°41, ill.47)[47].
« A ordonné le renouvellement de cette tour bénie après
sa destruction notre maître (sa Majesté) le sultan, le combattant de la foi,
armé à la lutte, le dirigeant Qansûh, al-Malik al-Ashraf Abu’l-Nasr al-Ghûrî,
puisse sa victoire être renforcée, le serviteur des deux sanctuaires saints,
celui qui a mis en fuite les deux armées, puisse sa victoire être renforcée, à
la date du mois de rajab, l’excellent, dans l’année 914 (26. X-24. XI.1508).
Gloire à Allâh. Ahmad, fils de Attâr, qui a la confiance de son puissant
maître. »
915/1509. Inscription 1
ligne, cartouche 3 lignes et 1 ligne, entre les deux brétèches sur la face est
de T08 (inscription n°42, ill.29)[48].
« Au nom d’Allâh. A ordonné le renouvellement de cette
tour bénie à cause de sa dégradation notre maître, le sultan al-Malik al-Ashraf
Qansûh al-Ghûrî, le serviteur des deux sanctuaires saints, celui qui a
chassé les deux armées, puisse sa victoire être renforcée, dans l’année 915
(1509). Travail d’al-‘Azîz Ahmad, fils de ‘Attâr qui a confiance de son maître
Qansûh, Salut à notre maître, le sultan al-Malik al-Ashraf Abu’l-Nasr
Qansûh al-Ghûrî puisse sa victoire être renforcée ».
919/1512. Inscription 1
ligne sur un arc de la face est de T05 (inscription n°43)[49].
« A ordonné le
renouvellement de cette tour à cause de sa destruction notre maître, le sultan
Qansûh. Salut à notre maître, le maître al-Malik al-Ashraf sous la surveillance
de son excellence Saif al-Dîn Saqtbây….
Puisse Allâh renforcer ses victoires dans l’année (9)19. Gloire à Allâh.
Ahmad fils de ‘Attâr qui a la confiance de notre puissant maître ».
Biblio complémentaire :
Hanisch (1991), p.183-233
Hanisch (1991a)
Hanisch (1992), p.479-499
Hanisch (1993), p.233-296
Hanisch (1996), p.227-262
Hanisch (1996a)
Degeorge (1997)
Omran/Dabboura (1997)
Weber (1998), p.334-335
Qutaifan (2000), p.195-197
Barrucand (2001), p.181-187
Hanisch (2001), p.61-81
Berthier (2002)
Berthier (2002a), p.29-47
Berthier (2002b), p.393-413
Bessac (2002), p.59-77
Boqvist (2002), p.77-99
Gardiol (2002), p.47-59
Harmann-Virnich (2002), p.99-131
Hazard (2002)
Omran (2002)
Leriche (2002-2003),
p.445-457
Allen (2003), chap.6
Aigle (2003), p.57-87
Amitai (2004), p.21-45
Harmann-Virnich (2004), p.287-313
Korn (2004), dam n°3, 22, 50, 74, 76, 79, 80, 89, 90,
93, 98, 102, 136, 137, 154, 155, 189, 221, 258
Bessac (2005), p.317-327
Boqvist (2005)
Carobbi/Coïsson (2005)
Harmann-Virnich (2005), p.217-236
Berthier (2006), p.151-165
Dabbour (2006)
Weber (2006) : n°339
Dotti (2007), n°27
Hanisch (2007), p.183-234
Hanisch (2007a), p.235-305
Yovitchitch (2007), p.475-504
Braune (2008), p.202-211
Hanisch (2008), p.311-347
Adorni/Venturelli (2010), p.337-350
Hanisch (2010), p.79-95
Yovitchitch (2011)
Tonghini (2016), p.223-239
Kousa (2017)
Stasolla (2020)
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1/ plan et nomenclature de la citadelle avec localisation des
inscriptions |
2/ plan des vestiges antiques et des travaux Seljûkide |
3/ restitution de la citadelle sous les Seljûkides |
4/ plan des vestiges seljûkides, des travaux d’al-‘Adîl et d’al-Mu’azzam |
5/ plan des vestiges seljûkides, des travaux d’al-‘Adîl, d’al-Mu’azzam
et du Baybars |
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6/ plan des travaux de Baybars et Qala’ûn |
7/ plan des travaux de Nawruz al-Hafizî |
8/ plan des travaux de Nawruz al-Hafizî et Qansûh al-Ghurî |
9/ plan des travaux de Nawruz al-Hafizî et Qansûh al-Ghurî et les
rajouts postérieurs |
10/ vue de la citadelle (tour T01) depuis le boulevard al-Nasr |
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11/ vue de la tour T01 |
12/ vue du front ouest avec la courtine C15 |
13/ vue de la tour T01 depuis le nord |
14/ plan de la tour T04 |
15/ relevé de la tour T04 |
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16/ vue de la tour T04 sur les toits du sûq Midhat Pacha avec
l’inscription datée 680/1281 |
17/ plan de la tour T07 |
18/ vue de la tour T07 depuis le nord |
19/ façade de la tour T07 |
20/ l’inscription datée 610/1213 sur la tour T07 |
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21/ plan de la courtine C08 |
22/ vue de la courtine C08 |
23/ l’inscription datée 659/1260 sur la courtine C08 |
24/ vue de la courtine C08 et de la tour T08 |
25/ relevé de la tour T08 |
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26/ plan de la tour T08 |
27/ relevé de la tour T08 |
28/ vue de la tour T08 côté est |
29/ l’inscription datée 915/1507 sur la tour T08 |
30/ l’inscription datée 606/1209 sur la tour T08 |
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31/ façade nord de la tour T08 |
32/ vue de la tour T08 depuis l’ouest avec la courtine C09 |
33/ plan de la courtine C09 |
34/ vue de la tour T09 depuis l’ouest |
35/ plan de la tour T10 |
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36/ vue de la tour T10 depuis l’est |
37/ vue de la tour T10 |
38/ l’intérieur de la tour T10 depuis l’est |
39/ l’intérieur de la tour T10 depuis le nord |
40/ l’inscription datée 809/1406 sur la façade ouest de la tour T10 |
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41/ l’inscription datée 809/1406 sur la façade ouest de la tour T10 |
42/ vue de la tour T10 |
43/ vue de la tour T11 depuis l’ouest |
44/ fragments d’inscriptions remployés sur la façade ouest de la tour
T11 |
45/ la tour T11 depuis l’est |
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46/ façade de la tour T11 |
47/ l’inscription datée 914/1506 sur la tour T11 |
48/ façade de la tour T11 avec l’inscription |
49/ fragments d’inscriptions remployés sur la tour T11 |
50/ plan de la tour T12 |
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51/ relevé de la tour T12 |
52/ vue de la tour T12 depuis l’ouest |
53/ remplois de fragments inscrits sur la courtine C14 |
54/ portail d’accès de la tour T07 |
55/ l’inscription datée 781/1379 sur le portail |
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56/ plan de la voûte du portail |
57/ l’inscription datée 713/1313 sur les machicoulis de la courtine C06 |
58/ décret daté 825/1422 sur le montant gauche du portail |
59/ décret daté 824/1421 sur le montant gauche du portail |
60/ l’intérieur de la tour T07 depuis le sud |
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61/ vue de la salle B10 |
62/ vue de la salle B10 |
63/ la tour T07 avec le bandeau inscrit depuis la cour |
64/ vue du sud-est de la cour |
65/ vue du sud-est de la cour |
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66/ vue de latour T05 et de la courtine C05 depuis la cour |
67/ vue du bâtiment B16 depuis la cour |
68/ vue du bâtiment B16 et B15 depuis la cour |
69/ les vestiges seljûkide au nord-ouest de la cour |
70/ les vestiges seljûkide au nord-ouest de la cour avec la base de la
tour T24 |
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71/ vue de la partie sud-ouest de la cour |
72/ vue de la partie sud-ouest de la cour avec B01, B02 |
73/ les bâtiments B01, B02, B03 |
74/ la tour T04 depuis la cour |
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75/ vue de la tour T04 |
76/ le front sud depuis la cour avec la tour T03 |
77/ le front sud depuis la cour |
Documents anciens
[1] Sur la période antique :
Leriche (2002), p.445-457 ; Hanisch (2007a), p.235-305.
[2] Sur la période seljukîde :
Hanisch (1992), p.479-499 ; Mouton
(1994) ; Omran (2001) ; Hazar (2002) ; Omran (2002) ;
Hanisch (2007a), p.235-305.
[3] Les Zengîdes en 534/1140, les
Croisés en 543/1148, et Nûr al-Dîn en 545/1150.
[4] Voir texte, in RCEA 3335.
[5] Biblio sur les travaux
ayyûbide : Hanisch (1991), p.183-233 ; Hanisch (1993),
p.233-296 ; Hanisch (1996), p.227-262 ; Hanisch (1996a) ;
Hanisch (2001), p.61-81 ; Gardiol (2002), p.47-59 ; Hartmann-Virnich
(2002), p.99-131 ; Hartmann-Virnich (2004), p.284-313 ; Korn (2004),
n°136, 137, 154, 155, 189, 221, 258 ; Hartmann-Virnich (2005),
p.217-236 ; Hanisch (2007), p.183-234 ; Hanisch (2007a),
p.235-305 ; Yovitchitch (2007), p.475-504 ; Hanisch (2010),
p.79-95 ; Yovitchitch (2011).
[6] Sur l’invasion mongole de 699/1300,
voir Amitai (2004), p.21-41 ; Guo (1998).
[7] Sur Nawrûz, cf.
Mayer (1933), p.172-174. Nommé na’ib al-sultana (vice-roi) par le sultan
al-Nâsir Faraj, lors de son second règne.
[8] Voir historique
des fouilles, in Stasolla (2020).
[9] Texte d’après
RCEA 3335.
[10] D’après Chevedden (1986), n°3.
[11] Texte d’après RCEA 3639.
[12] Texte d’après RCEA 3651.
[13] Texte d’après RCEA 3650.
[14] Texte d’après RCEA 3727.
[15] Texte d’après RCEA 3807.
[16] Texte d’après RCEA 3806.
[17] Texte d’après RCEA 4476.
[18] Texte d’après RCEA 4477.
[19] D’après Chevedden (1986), p.371.
[20] D’après Chevedden (1986), p.384.
[21] D’après Chevedden (1986), p.387.
[22] D’après Chevedden (1986), p.402.
[23] Texte d’après RCEA 4478.
[24] Texte d’après RCEA 4690.
[25] Texte d’après RCEA 4692.
[26] Texte d’après RCEA 4738.
[27] Texte d’après RCEA 4746.
[28] Texte d’après RCEA 4796.
[29] D’après Chevedden (1986), p.422.
[30] D’après Chevedden (1986), p.431.
[31] Texte d’après RCEA 4925.
[32] Texte d’après RCEA 4927.
[33] Texte d’après RCEA 4928.
[34] Texte d’après RCEA 4929.
[35] Texte d’après RCEA 5325.
[36] Texte d’après RCEA 781002.
[37] Texte d’après RCEA 794003.
[38] Traduction d’après le texte de
Sobernheim (1922), n°17.
[39] D’après Chevedden (1986), p.471.
[40] D’après Chevedden (1986), p.482.
[41] D’après Chevedden (1986), p.480.
[42] D’après Sobernheim (1922), n°18.
[43] Traduction d’après le texte de
Sobernheim (1922), n°19.
[44] Traduction d’après le texte de
Sobernheim (1922), n°20.
[45] D’après Sobernheim (1922), n°21.
[46] Traduction d’après le texte de
Sobernheim (1922), n°22.
[47] Traduction d’après le texte de
Sobernheim (1922), n°23.
[48] Traduction d’après le texte de
Sobernheim (1922), n°24.
[49] Traduction d’après le texte de
Sobernheim (1922), n°25.