Hammam al-Manjâk (775/1374)
Localisation : sur la rue nord-sud, face à la mosquée de ‘Umar (plan n°48).
Visite en 2006.
Réf :
Aalund (1992), p.82-97
Mayer (1933), p.155
Meinecke (1984), p.181-191
Meinecke (1985), p.177-192
Meinecke (1991), p.33-46
Meinecke (1992), 22/45
RCEA 775002
Historique
Le hammam est en ruines, son inscription de construction, déplacée, a été remployée comme linteau de porte pour une habitation privée. D’après le texte, l’installation a été construite pendant le règne du sultan al-Ashraf Sha’ban (r.15 sha’ban 764/30.V.1363 – 5 dhu’l-qa’da 778/16.III.1377) ou pendant le deuxième mandat de Manjak al-Yûsufî en tant que gouverneur de Damas (en fonction de jumada I 769/février 1368 à ramadan 775/février-mars 1374).[1] Ce gouverneur a aussi fait construire la madrasa Manjâkîya à Jérusalem (761/1359) et la mosquée Manjâk à Damas (769/1368).
Le plan de l’édifice est étroit et allongé avec les salles disposées en enfilade depuis le sud vers le nord ; au sud la salle d’accueil puis les différentes salles du bain : salle froide (mashlâh), salle intermédiaire (wastanî), salle chaude (jûwânî) et les salles technique.[2] Ce plan est typique des hammam de Damas comme le hammam al-Tawrizî (826/1423).
Epigraphie
775/1374. Dalle de 3 lignes servant de linteau.[3]
« Ce
bain béni a été fondé par Sa très noble Grandeur Sayf al-Dîn Manjak al-Ashrafî,
gouverneur général des provinces royales à [Damas]…., préfet de Busra et de ses
cantons, particulier et général, espérant que Dieu le Très Haut aura pitié de
lui, dans le courant… »
Biblio complémentaire :
Aalund (2005), p.101-144
Dentzer-Feydy (2007), p.290-295
Vigouroux (2014), p.197-234
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4/ vue des
vestiges |
5/ vue des vestiges vers l'est, au fond la façade de
la Grande Mosquée |
6/ vue de la salle à coupole avec le bassin vers
l’est |
7/ détail des conduites d'eau |
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