Madrasa et tombeau Tâzîya
(763/1362)
Localisation : côté nord du Tariq Bâb al-Silsila (D5.6).
Réf :
Berchem (1922), p.286-291
Burgoyne (1987), n°36
Meinecke (1992), 21/6
Berchem (1922), n°86
RCEA 763003
Historique
L’inscription de l’installation fait référence à la mort du fondateur, l’émir Sayf al-Dîn Taz arrivé à Jérusalem en jumada I 762/mars 1361 et décédé à Damas le 22 dhu’l-hijja 763/10.X.1362.[1].
Les sources mentionnent cet édifice comme madrasa ou tombeau, mais étant dépourvu de salle à coupole pour abriter une tombe c’est peut être seulement une résidence, l’édifice accueillant aussi un petit hammam privatif (ill.1-3). Mais fin 762/1361 avant la fin des travaux, l’émir Taz est transféré à Damas, n’ayant donc plus besoin d’une résidence à Jérusalem, il l’a peut-être organisée en madrasa avant de partir.
La localisation de l’édifice entre le tombeau Kilanîya (753/1352) à l’ouest et des structures bâtis à l’est donne un plan étroit qui vient s’insérer dans cet environnement déjà bien bâti. La modeste façade consiste en une porte d’accès simple (ill.5) et une ouverture en ablaq portant l’inscription funéraire et le blason de l’émir gravés après son décès (ill.6, 7), la grande ouverture en bois est un rajout Ottoman qui remplace l’ancienne ouverture à mashrabîya.
L’émir a aussi fait restaurer les latrines de Taz dans le sûq d’Alep lors de son mandat de gouverneur de cette ville (en poste de 755/1354 à 759/1357-1358).
Epigraphie
763/1361. Texte funéraire 1 ligne (200x28) sur le linteau de la fenêtre
(ill.7)[2].
« Voici le mausolée du serviteur avide d’Allâh,
Son Excellence Saif al-Dîn Taz. Il est décédé – qu’Allâh lui fasse miséricorde
– l’année 763 (1362) ».
Biblio complémentaire
MWNF (2004), p.125-127
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4/ vue de la madrasa depuis l’est |
5/ vue de la madrasa depuis l’ouest |
6/ l’ouverture en façade |
7/ l’inscription datée 763/1361 sur l’ouverture |
Documents anciens