Madrasa al-Malikîya/Almarik
al-Jûkandâr (741/1340)
Localisation : portique nord du Haram, à l'ouest de Bâb al-‘Atm (E3.8).
Réf :
Berchem (1922), p.265-270
Burgoyne (1987), n°26
Meinecke (1992), 9C/417
Berchem (1922), n°82
RCEA 5923
Historique
La madrasa de l’émir Almalik al-Jukandâr est achevée le 1 muharram 741/27.VI.1340. Ancien Mamluk du sultan Baybars, Almalîk sera au service de plusieurs sultans jusqu’à son arrestation en dhu’l-hijja 746/avril 1346 à Gaza, il va aussi acquérir de nombreuses possesions qui seront saisies. Il est exécuté en 746/1346 ou début 747/1347[1]. On ne lui connaît aucune fonction à Jérusalem expliquant pourquoi il s’est faire construire une madrasa.
Une partie du portique nord du Haram a été équipé d’une fondation (pas très claire)[2] pour la femme du commanditaire, la fille de l’émir Qutluqtamur al-Nâsirî, le 16 rabi’ II 745/27.VII.1344. L’inscription de construction est encadrée par les blasons de l’émir (ill.6).
L’édifice consiste en une partie sud élevée sur le portique du Haram avec une triple ouverture et une partie nord avec une cour entourée de cellules et d’un tombeau, il n’y pas de mihrâb. Un escalier en façade permettait l’accès, via un perron, à la madrasa et à la future madrasa voisine al-‘Is’ardîya (770/1368).
Epigraphie
741/1340. Texte de construction 3 lignes (166x38) au dessus du pilier
central du portique (ill.6)[3]
« S’est approché (d’Allâh) par la construction
de cet édifice béni le serviteur avide d’Allâh, le pèlerin Yl-Malak, le
jukândâr d’al-Malik al-Nâsir (Muhammad), qu’Allâh lui pardonne vivant et mort,
ainsi quà quiconque demandera pour lui la miséricorde et le pardon ! et il
a été achevé au mois de muharram, le premier jour de l’an 741 de l’Hégire du
Prophète (27.VI.1340) ».
Biblio complémentaire
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1/ plan de la madrasa |
2/ élévation de la façade sur le Haram |
3/ vue du portique nord avec la madrasa à gauche |
Documents anciens