Bâb Kisân (710/1310)
Localisation : partie sud-est de l’enceinte de la ville, dans le quartier chrétien (W22.1).
Visite en 2002.
Réf :
Braune (1999), p.67-85
Braune (2000), p.180-187
El-Hage (2000)
Meinecke (1992), 9C/7, 22/11
Sack (1989), 3.38
Wulzinger & Watzinger (1924), K6.2
RCEA 5269
Mouton/Guilhot (2018), n°22, 23
Historique
La porte sud-est a été muré par Nûr al-Dîn (r.541/1146-569/1174) en 549/1154, et l’était toujours quand l’historien ibn al-‘Asakîr (mort en 571/1176) la mentionne dans sa description de la ville.
Elle est reconstruite en 710/1310 par le gouverneur ‘Izz al-Dîn Aibak al-Hamawî (en fonction de 691/1292 à 695/1296), et est rouverte en 765/1364 par le gouverneur Mankalibughâ al-Shamsî (en fonction de 764/1363 à 767/1366) qui l’équipe également avec un pont. Lors de son mandat à Alep (de shawwal 762/4.VIII-1.IX.1361 à ramadan 764/14.VI-13.VII.1363 et de safar 768/7.X-4.XI.1366 à 769/1367), il a fait construire la mosquée Mankalibughâ/al-Rûmî (766/1368).
Détruite en 1939, la porte est remplacée par une chapelle dédiée à St Paul, des photographies prises par Félix Bonfils en 1868 et 1870 laissent entrevoir son aspect original[1].
Epigraphie
693-694/1294-95. Texte de construction
disparu[2].
« Basmallâh. Cette porte bénie a été
refaite sous le règne de notre maître le sultan al-Malîk al-Nâsir Nâsir
al-dunya wa’l-dîn, fils de notre maître le sultan al-Malîk al-Mansûr, le
bienheureux, le martyr, Qala’ûn al-Salihî al-Zabirî – que Dieu glorifie sa
souveraineté – sous le gouvernorat de son altesse, notre maître, le grand émir
‘Izz al-Dîn Aybak, gouverneur des provinces musulmanes à Damas la bien gardée.
Et ceci à la date d’un des mois de l’année 710 (1310) ».
n.d. Fragment d’inscription remployé au
niveau d’une console, à droite du mâchicoulis[3].
« ‘Alî, fils de … que Dieu lui fasse
miséricorde … ».
Biblio complémentaire :
Arkawi (2004), p.71-81
Dabbour (2006)
Dayoub (2006)
Braune (2008), p.202-211
Mouton/Guilhot (2010), p.38-51
Documents anciens