Madrasa Qadirîya (795/1392)
Localisation :
sur la rive gauche du nahr Abû ‘Alî, vers Bâb al-Hadîd (plan n°15).
Réf :
Salam-Liebich (1983),
p.162-168
Historique
L’édifice n’est pas daté
et son fondateur est inconnu, il est construit comme une madrasa funéraire. Le
terme Qadirîya indique un lien avec un ordre sûfî nommé d’après le sûfî iranien
‘Abd al-Qadîr al-Jilanî (1077-1166).
Les similitudes de l’encadrement
finissant en spirale[1]
du portail (ill.6-8) avec les encadrements du portail du burj al-Sibâ’ (792/1390), des façades du sabîl Qaitbay (887/1482)
à Jérusalem et de la mosquée
al-Aqsab/Qassab (811/1408) à Damas, dont la date est connue, permettent une
datation approximative de l’édifice. Celui-ci comprend une salle de prière, un
tombeau à l’angle nord-ouest et une salle carrée à coupole accessible par le
portail en ablaq à encadrement (ill.1).
Epigraphie
Pas d’inscription.
Biblio
complémentaire :
Saliba (1994)
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1/ plan de la madrasa |
2/ sections et élévation de la
madrasa |
3/ vue du site |
4/ les ouvertures doubles de la salle de prière |
Documents anciens
[1] Motif que l’on retrouve dans l’architecture de la Syrie Chrétienne du 6e siècle comme à Qalb Lozeh ou les églises des Villes Mortes autour d’Alep.