Madrasa et tombeau al-Baladîya/Mankalîbughâ al-Ahmadî (782/1380)

 

 

 

Localisation : à Bâb al-Silsila derrière la madrasa Ashrafîya (E4.7).

 

 

 

Réf :

Berchem (1922), p.291-293

Burgoyne (1987), n°43

Meinecke (1992), 23/14

 

Berchem (1922), n°87

RCEA 782003

 

 

 

Historique

 

Le fondateur, Sayf al-Dîn Mankalîbughâ al-Ahmadî, disparu en jumada II 782/2-30.IX.1380, sous le règne du sultan al-Mansûr ‘Alî (r.3 dhu’l-qa’da 778/14.III.1377 – 23 safar 783/19.V.1381), est inhumé dans le tombeau de son installation construit après son décès. Mankalîbughâ a été gouverneur de Kerak, Hama, Safed, Tripoli (2 ou 3 fois) et d’Alep (2 fois)[1].

L’émir Qunuqbây al-Ahmadî (disparu le 20 dhu’l-hijja 797/6.X.1395) ainsi que ses filles Safar et Zahra (disparues en dhu’l-hijja 797/17.IX-15.X.1395) ont aussi été inhumés dans l’installation.

C’est la dernière construction des Mamluk Bahrides sur le Haram, elle présente une salle à 4 iwan à ciel ouvert (ill.1), unique à Jérusalem. L’accès se fait par une simple porte à Bâb al-Sakina.

 

 

 

Epigraphie

 

782/1380. Texte funéraire 3 lignes (100x40) au-dessus de la porte[2].

« Voici le mausolée de Son Excellence défunte Saif al-Dîn Mankli-Bugha al-Ahmadî, gouverneur de la province d’Alep, qu’Allâh le couvre de sa miséricorde ! il est mort dans cette (ville) en jumada II de l’année 782 (septembre 1380) ».

 

 

 

Biblio complémentaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ plan de la madrasa

2/ sections de la madrasa

 

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] Sur Mankalibughâ al-Ahmadî, cf. Burgoyne (1987), p.446.

A ne pas confondre avec Mankalibughâ al-Shamsî, contemporain de ce commanditaire, gouverneur à Alep et fondateur de la mosquée Mankalibughâ/al-Rûmî à Alep.

[2] Texte d’après Berchem (1922), n°87.