Madrasa et Tombeau Arghûnîya/Arghûn
al-Kâmilî (759/1358)
Localisation : Tariq Bâb al-Hadîd, au sud de la porte Bâb al-Hadîd (E4.6).
Réf :
Berchem (1922), p.276-279, 281-284
Burgoyne (1987), n°32
Meinecke (1992), 19B/26
Berchem (1922), n°85
Historique
La construction est fondée par le gouverneur d’Alep (en poste de 752/1352 à 755/1354), Arghûn al-Kâmilî, pendant son exil temporaire à Jérusalem, elle est achevée en rabi’ II 759/13.III-10.IV.1358 sous la conduite de Rukn al-Dîn Baybars al-Saifî, et pas avant le décès de son fondateur le 28 shawwal 758/14.X.1357. On doit à ce gouverneur la reconstruction de Bâb al-Hadîd et le bimaristan Arghûn à Alep[1].
L’édifice est construit entre le corridor d’accès à la Khâtûnîya (755/1354) et le tariq Bâb al-Hadîd (ill.4, 5). De plan cruciforme à quatre iwan, il comprend un tombeau qui s’ouvre sur la Haram et sur la rue, une madrasa et des quartiers d’habitations à l’étage (ill.1). La façade présente des assises en ablaq dont une assise de blocs festonnés (ill.5-7) et un portail d’accès simple à arc brisé (ill.9).
Epigraphie
758/1358. Texte funéraire et de restauration 2 lignes (250x30) sur le
linteau de la porte (ill.10)[2].
« A ordonné la construction de ce mausolée et
de cette madrasa bénie Son Excellence Saif al-Dîn Arghûn al-Kâmilî, ex
gouverneur de la province de Damas. Il est décédé à la miséricorde d’Allâh le
28 shawwal de l’année 758 (14.X.1357). Et a été chargé de l’inspection de ses
travaux et de son achèvement Rukn al-Dîn Baibars al-Saifî ; et elle a été
achevé en rabi’ II de l’année 759 (mars-avril 1358) ».
Biblio complémentaire
MWNF (2004), p.119-121
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4/ vue en direction de Bâb al-Hadîd |
5/ la façade droite avec le corridor de la Khatûnîya |
6/ la partie droite de la façade avec l’ancienne
ouverture |
7/ l’ancienne ouverture droite de la façade |
8/ l’ouverture gauche sur la façade du tombeau |
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9/ le portail |
10/ le décor du portail et l’inscription datée
758/1358 |
11/ l’assise de blocs festonnés à gauche du portail |
12/ la façade de la madrasa sur le Haram avec ses
trois ouvertures |
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