Zawîya du shaykh al-Badawî (830/1427)

 

 

 

Localisation : quartier Shâghûr Barranîya, au nord du cimetière Bâb al-Saghîr, actuelle rue Badawî (Q22.7).

Visite en 2008.

 

 

 

Réf :

Meinecke (1992), 33/30

Sack (1989), 3.59

Wulzinger/Watzinger (1924), E6.2

 

Gaube (1978), n°189, 190

 

 

 

Historique

 

Une installation, simple, dont la façade présente des fragments d’inscriptions de remploi (ill.1), la datation de l’édifice est définie d’après les inscriptions rapportées.

La première en bas à gauche peut être datée de 830/1426, elle fait référence à la construction d’une fontaine par un gouverneur du nom de xxx al-Ashrafî, peut être un contemporain au sultan al-Ashraf Barsbay (r.8 rabi’II 825/1.IV.1422 – 13 dhu’l-hijja 841/7.VI.1438), un blason apparaît au centre du bandeau. Elle pourrait être attribuée au gouverneur Sûdûn min ‘Abd al-Rahmân.

La seconde inscription sur l’ouverture est aussi un décret, fragmentaire, daté de rabi’ II 899/23.I.1494 (ill.1, 2), il fait référence à un tombeau et à un émir du nom de Saif al-Dîn xxx, dawadâr[1] du gouverneur Qansûh al-Yahyawî (en fonction de 892/1487 à 902/1498).[2]

 

 

 

Epigraphie

 

n.d. décret fragmentaire 1 ligne en deux blocs (30x28 et (24x28), en bas à gauche (ill.3-5).[3]

« (Maudit, un fils mau)dit a rénové xxxx il fait xxxx implorant Allâh… »

 

 

899/1494. Décret fragmentaire 2 lignes (138x29) sur l’ouverture en façade (ill.2).[4]

« Au milieu du mois de rabi’II de l’année 899 a informé son Altesse, l’émir Saif al-Dîn Qamh/j/kh, dawâdâr de son excellence Qânsûh al-Yahyâwî, le surveillant du mausolée de son excellence défunte (fin de la pierre conservé) ».

 

 

 

Biblio complémentaire :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1/ vue de l’édifice

2/ le décret daté 899/1494

3/ le décret fragmentaire en façade

4/ le décret fragmentaire en façade

5/ le blason avec le décret

 

 

 

Documents anciens

 

 

 

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[1] Porte encrier du sultan, un des postes les plus importants sous les Mamluk burjîtes.

[2] Sur Qansûh, cf. Mayer (1933), p.180-183.

[3] Traduction d’après le texte de Gaube (1978), n°190.

[4] Traduction d’après le texte de Gaube (1978), n°189.