Bâb al-Jinân (n.d.)
Localisation : porte septentrionale du front ouest de l’enceinte de la vieille ville, aujourd’hui à l’angle des rues Bâb Antakîya et Mutanabbî (F7.224).
Visite en 2008, 2009.
Réf :
Asad (2000), p.188-194
Eddé (1999)
Gaube (1984), n°224, 225
Meinecke (1992), 47/86
Herzfeld (1955), n°6
Historique
La porte, déjà mentionnée au 11e siècle, est restaurée en 918/1512 par le gouverneur de la citadelle Timrâz al-Ashrafî[1], pour le compte du sultan Qansûh al-Ghûrî (r.1 shawwal 906/20.IV.1501 – 25 rajab 922/24.VIII.1516).
Aujourd’hui il reste une partie du bloc sud de la porte, qui abrite la mosqué al-‘Umarî (ill.1, 2).
Ces dernières années, la porte devait être incorporée dans un programme de développement du quartier.
Epigraphie
918/1512. Texte de restauration, 2 lignes (240x77) sur le côté ouest de la tour sud de la porte (ill.7)[2].
« Au
nom d’Allâh …. A refait ce saillant béni notre maître le sultan souverain,
al-Malik al-Ashraf Qansûh al-Ghûrî, par la gestion de son Altesse Sayf al-Dîn
Timrâz al-Ashrafî, lieutenant de la citadelle d’Alep la bien gardée et
procurateur du saint lieu – qu’Allâh glorifie ses victoires ! – en l’année
918 (1512) »
Biblio complémentaire
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1/ plan de Bâb al-Jinan |
2/ vue de la façade sud avec le cartouche inscrit et
le minaret |
3/ vue de Bâb al-Jinan |
4/ vue depuis l’ouest |
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5/ le cartouche inscrit sur la façade ouest |
6/ vue de l’inscriptions sur la façade ouest |
7/ l’inscription datée 918/1512 sur la façade ouest |
Documents anciens